Chapitre 13

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Un chapitre tous les Mardis et Samedis !!!












Lamine : Comment as-tu osé parler à ma mère sur ce ton ?! Demanda-t-il à sa femme qui était de dos à lui face à la fenêtre de leur chambre qui donnait une vue du jardin.

Astou : Comment as-tu pu ?! Comment as-tu pu me dénigrer ainsi devant ta mère ?!

Lamine : Je ne te permettrai pas de manquer de respect à ma mère. Elle n'est pas n'importe qui il s'agit de celle qui m'a donné la vie alors tu dois la respecter. Elle a déjà assez souffert comme ça pour qu'une simple belle fille vienne lui ajouter une couche. Ainsi qu'à Ibrahim d'ailleurs. Tu leur doit le respect même si à moi ton mari tu ne me respectes pas.

Astou : On te l'as dit !

Elle se tourne vers lui.

Astou : On t'as clairement dit que je ne me soumets à personne. On t'a dit ma nature et t'as quand même voulu de moi. Dit-elle dans le plus grand des calmes.

— Certes j'étais conscient que tu n'allais pas te tenir à rigueur de nos règles. J'étais conscient que tu allais entrer en altercation avec Ibrahim à cause de ses règles, mais je n'avais pas envisagé ce manque de respect envers eux. Ibrahim a un figure paternel pour moi et ma mère est toute ma vie. Ces deux ont déjà beaucoup souffert et je ne permettrai pas que quelqu'un vienne de loin pour leur ajouter plus de peine. Ça non je ne le permettrai pas.

— C'est vrai qu'on ne se connait que depuis quelques jours. Mais j'ai nourri une certaine confiance à ton égard. J'ai cru voir un soutient en toi, un ami. T'étais devenu ma famille. Mais je me rends compte que malheureusement je ne peux pas compter sur toi.

— C'est le fruit de ton travail ma chère Astou. Je peux paraître gentil, sympa et jovial tant que ma famille se porte bien. Mais vu sur ce lancé tu risques de heurter ma mère et je ne vais pas être un simple spectateur. Mais toute erreur peut-être rectifier. *Il lui indexe son doigt* Désormais tu respecteras tout le monde dans cette maison. Tu ne dérogeras à aucune règle.

— Si non ?!

— Je t'en ferai voir de toutes les couleurs et tu souffriras le martyr dans cette maison. Mais je ne te laisserai certainement pas rendre la vie dure à ma mère alors qu'elle a déjà eut sa part de souffrance dans cette vie.

— Ah ! Monsieur montre donc son vrai visage ! Je dois dire que je m'y attendais !

— Chaque personne a deux côtés Astou. Un humain et un animal ! Tu réveilles le côté animal qui sommeille en moi en ce moment même. Et ça risque de se répercuter sur toi.

— Comme tu as certainement dû le remarquer je n'ai pas envie de me disputer. Apparemment je me suis trompé sur ton compte. J'aimerais te dire que tout comme ta mère, j'ai moi aussi eu ma dose de souffrance sur cette terre. Vu que ni ta mère ni ton frère ne m'apprécient, ils ne pourront donc jamais me respecter et malheureusement je n'ai pas ma langue dans ma poche. Et ça affecte inévitablement notre relation. Le mieux serait donc que tu me libères et me renvoie au village. Ni ta mère ni Ibrahim n'auront à me supporter. C'est la solution à notre probléme.

— Te libérer ! *rire nerveux* J'ai défié mon frère et ma mère pour que ce mariage ait lieu, je ne vais pas leur donner raison en seulement quelques jours.

— Moi aussi j'ai défié ton frère mais je préfère largement que mon ego reçoit un coup que d'avoir à souffrir à nouveau. Après tout ce dont j'ai dû surmonter pour retrouver mon sourire je ne laisserai personne me l'arracher. Ni toi ni ta famille. Divorçons !

Il fronce les sourcils.

— Tu penses que c'est si facile ?! Nous avons donné une dote de deux millions cinq cent mille à ta mère et tu veux que je t'accorde le divorce après deux semaines ?! J'imagine que c'était un plan de votre part. Vous vous êtes dit qu'il s'agit de la riche famille Ndiaye, vous allez donc l'intégrer pour vous remplir les poches et y semer la zizanie pour pouvoir le quitter calmement. Qui puisait même tu n'es pas vierge raison pour laquelle t'as réagi ainsi à la question de ma mère et refuse par la même occasion de consommer ce mariage. Mais vous êtes mal tombés car je ne suis pas assez bête pour tomber dans votre piège.

Le Devoir au prix de l'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant