Oak Ridge Campus #2 Knight © (SOUS CONTRAT D'ÉDITION)

⚾Un petit avant-goût?🎭

Hello ! Plus que quatre jours avant de découvrir les 4 premiers chapitres de ce deuxième tome d'Oak Ridge Campus ! Et comme je suis très gentille (et un poil sadique, avouons-le aussi 😝), je me suis dit qu'un extrait de ce qui vous attend vous ferait plaisir.

J'en ai justement choisi un qui, je pense, vous plaira énormément et titillera votre curiosité 😏

So, enjoy ! 💕

***

Un peu somnolent, je ne cesse de consulter l'heure sur mon portable. J'ai l'impression que le temps file au ralenti.

Plongés dans le silence le plus complet, seul le bruit de nos respirations vient perturber ce calme presque plat. Je pourrais me distraire en consultant les réseaux sociaux, ou en regardant des vidéos sur YouTube, mais je préfère préserver la batterie. Je ne fais pas confiance à cet enfoiré de Chuck. S'il ne se pointe pas, nous serons dans l'obligation d'appeler les flics.

La fatigue me gagne petit à petit, et lorsque je porte mon regard vers Poppy, je remarque qu'elle s'est assoupie contre le fer froid de l'étagère sur sa gauche. Les cheveux détachés, ses mèches retombent sur son visage harmonieux, tandis que son corps frémis de temps en temps. Bien évidemment, il n'y a aucune couverture dans le coin.

Assis à une telle distance l'un de l'autre, nous ne pouvons pas profiter de la chaleur que nos corps dégagent. Pourtant, je suis certain qu'elle préférerait mourir de froid plutôt que me permettre de la réchauffer.

Un nouveau frisson la secoue, et cette fois, elle claque des dents tandis, qu'inconsciemment, elle se frotte les bras assez vivement. N'en pouvant plus de la voir souffrir comme ça, je décide de me lever et d'aller me poser à côté d'elle. Cependant, lorsque je lui touche discrètement la main, elle est glacée. Alors, je vais encore plus loin dans ma démarche. Sans trop savoir comment, j'arrive à me glisser derrière elle afin de la prendre dans mes bras.

— Qu'est-ce que tu fais ? marmonne-t-elle, secouée dans son sommeil.

— Tu meurs de froid, chuchoté-je.

Son corps grelotte derechef. Je passe mes bras sous sa poitrine et la serre contre moi, sa tête reposant au niveau de mon épaule. L'odeur de ses cheveux me chatouille les narines, et je ne peux m'empêcher de la humer. Elle sent divinement bon. La pêche avec une touche de noix de coco. Deux de mes fruits préférés. À croire qu'elle a choisi ce shampoing exprès juste pour me faire tourner la tête.

— T'es en train de me renifler les cheveux, espèce de pervers ? marmonne-t-elle.

— Pas du tout, mens-je, amusé.

Doucement, elle se retourne dans mes bras et se pose contre mon torse comme si j'étais son matelas, ou plutôt son oreiller. Sa joue droite sur mon pectoral gauche, elle peut aisément sentir mon cœur s'emballer lorsque sa hanche repose contre mon entrejambe. Heureusement, mon corps ne me joue pas de mauvais tours. Avoir une érection en cet instant précis serait très mal avisé. Pourtant, je ne suis pas insensible à son physique et la tenir si près de moi me grille quelques neurones.

— Merci, chuchote-t-elle, sans doute dans son sommeil.

— Il n'y a pas de quoi, Pops.

Elle se marre légèrement. J'ignore si elle est consciente de ce qu'elle dit ou fait, mais en tout cas, je la trouve très apaisée. C'est un soulagement. Je m'attendais à ce qu'elle me rende la tâcher ardue, pourtant, la Poppy à moitié dans les vapes s'avère très coopérative.