𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐 : 𝐊𝐡𝐞́𝐨𝐩𝐬

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𝐒𝐚𝐛𝐚𝐡

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𝐒𝐚𝐛𝐚𝐡






Je retire délicatement la dernière épingle de mes cheveux, laissant mes boucles retomber librement sur mes épaules. Le miroir en face de moi reflète une image familière, mais mes pensées sont interrompues par le grincement de la porte de ma chambre qui s'ouvre doucement. Je me retourne lentement pour voir Telila se faufiler à l'intérieur, son visage trahissant une inquiétude.

Un frisson de soulagement me traverse en reconnaissant son visage familier. Shams s'approche de moi, ses pas empreints d'une certaine hésitation.

— Sabah, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée... Commence-t-elle d'une voix chargée d'appréhension.

Je fais quelques pas vers elle, sentant une urgence de la rassurer. Mes mains cherchent instinctivement les siennes, et je les enveloppe avec douceur dans les miennes, laissant un sourire chaleureux étirer mes lèvres.

— Je comprends tes inquiétudes, mais je te promets que je vais faire attention. Je serai de retour avant même que le soleil ne pointe à l'horizon. Lui assure-je, mes yeux rencontrant les siens dans une tentative de transmission de confiance.

Le regard inquiet de Shams reste ancré dans le mien, son silence témoignant de ses préoccupations plus que de simples mots ne pourraient le faire. Je peux voir qu'elle semble mené une lutte intérieure entre l'envie de m'enfermer dans ma chambre jusqu'au lever du soleil ou bien me laisser sortir seule et prendre des risques concernant ma sécurité et tant d'autre chose.

— Noor... s'il te plaît, fais attention...Shams murmure, son regard empreint d'une préoccupation sincère, ses yeux brillant d'une lueur inquiète.

Je relâche doucement ses mains pour l'attirer dans mes bras. Shams, sa mère et mon père sont les seules personnes à m'appeler par mon deuxième prénom, Noor. En vérité, je préfère celui-ci, car je le trouve plus représentatif de ma personnalité, contrairement à Sabah, même si j'ai une affection particulière pour ce dernier également.

— Je te promets de faire attention...Lui murmurai-je, la serrant un peu plus fort dans mes bras pour tenter de lui transmettre un peu de réconfort.

Je peux sentir son souffle hésitant contre mon épaule, et je me rends compte à quel point cette séparation est difficile pour elle.

Nous nous séparons finalement, et je remarque rapidement les larmes qui perlent sur ses joues. D'un geste tendre, j'essuie délicatement ces larmes, prenant soin de ne pas laisser la moindre trace. Mon cœur se serre en voyant la peine dans ses yeux, mais je lui offre un regard réconfortant en retour, lui assurant que je reviendrai indemne.

— Allez, il est temps pour moi d'y aller... Je vais me préparer, sinon mon prince charmant risque de s'impatienter. Plaisanté-je pour alléger l'atmosphère.

𝐎𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝'𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭𝐞́Où les histoires vivent. Découvrez maintenant