"Docteur! Docteur!"
Antoine Swann se précipita vers le docteur Bec dans les couloirs blanc cru de l'hôpital. Le docteur, un grand homme au épaules large et carré et à l'air sévère se retourna et une lueur de tristesse s'alluma dans ses yeux en voyant qui l'appelait.
"Ah.M. Swann, j'allais justement vous chercher dans la salle d'attente, mais apparemment c'est inutile...
-Alors docteur? Dîtes moi: es-ce que c'est ce que je craint?" Le docteur poussa un soupir douloureux et regarda attentivement la père de sa patiente. Il avait la trentaine, était maigrichon et d'un blanc maladif. Sa peau était à la limite du transparent, si bien qu'il semblait qu'il fut sur le point de disparaître. Ses veines bleus canards courant sur ses bras et son visages et ses cernes violettes étaient les seules touches qui qui coloraient son corps,si on oublié ses cheveux épais et brun, presque noir et sa barbe de trois jours. Le pauvre homme avait l'air épuisé et au bout du rouleau et le docteur n'avait pas le cœur à lui annoncer la mauvaise nouvelle.
"-Eh bien... Si vous veniez plutôt dans mon bureau vous asseoir pour discutez posément de tout cela et...
-Elle l'est c'est ça hein? Vous n'oser pas me le dire mais c'est la vérité hein?
-M. Swann...
-Elle l'est hein? Comme L'était sa mère n'es-ce pas? C'EST CA HEIN? HEIN?
-Je vous en prie...
-NON! Vous ne me l'a prendrai pas! Je ne vous laisserez pas l'emmener comme Denise! Je ne vous laisserez jamais faire ça vous entendez? JE NE VOUS LAISSEREZ PAS FAIRE!
-M. Swann calmez vous, vous...
-OUEST ELLE? JE VEUX LA VOIR! OU EST MA FILLE?
-M. Swann!!!"
Mais l'homme courait déja le long du couloir blanc oppressant jusqu'à trouver l'indication "Service Psychiatrique". Les infirmiers sur son chemins essayèrent de l'arrêter mais aucuns n'y arriva.
"Monsieur on ne cours pas dans les couloirs! c'est un hôpital ici!"
"Monsieur où aller vous?"
"Monsieur vous n'avez pas le droit d'être ici!"
Antoine courait. Bousculant les malades et les blesser, ignorants les cries du personnels.
Où est elle?
Où est elle?
Enfin.La salle d'isolement. Deux infirmiers tentèrent de le stopper de nouveau. Antoine attrapa le premier par le col et l'envoya contre le mur, et balança son poing dans le nez du second qui s'écroula en criant. Il ouvrit la porte.
Au fond de la salle, en camisole de force.
Sa fille. Sa précieuse petite fille.
Antoine bondit jusqu'à l'enfant dont le regard était apeuré et hagard et lui murmura doucement à l'oreille en la prenant dans ses bras:
"C'est fini ma puce, c'est fini... On s'en va: on rentre à la maison."
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Yandere
HorrorInspiré du jeu YandereSimulator, cette histoire d'amour est pourtant loin d'être à l'eau de rose. A vous de juger si vous plonger au cœur de la folie humaine vous tente et bon voyage au pays de l'étrange et du dérangeant...