De La Haine A L'amour

Chapitre 7

Point de vue de Manon:

– Vos bagages sont-ils tous enregistré ? Demandaient les professeurs.

Noah riait avec Tao pendant que Tyler et Ivy s'occupaient de regarder dans quelles boutiques aller. Et puis, il y avait moi, qui lisait mon livre.

– Manon ! Il y a ta boutique préférée !

Ivy me pris par le bras et m'emena dans une boutique avec des vêtements qui étaient de tout sauf de mon style.

– Tu va aller draguer pleins de français avec ça ! Disait Tyler.

Je rigola.

Tyler et Ivy me payèrent tous les vêtements.

– Merci, milles fois ! Ils sont splendides !

– On en rachètera en France ! S'exclama Tyler en sortant du magasin.

Point de vue de Noah:

Manon avait acheter des vêtements dans une boutique qui proposait des vêtements qui n'étaient pas du tout de son style habituel. J'avais hâte de voir ce que ça allait donner...
Allait-elle être belle ?
Je n'avais pas de réponse.

– Aller tout le monde ! On embarque ! Dépêchez vous ! Disaient les profs.

Tout le monde se dirigea vers la porte d'embarquement. Nous étions tous collés serrés. Ce qui m'énervait car les filles en profitaient.

Point de vue de Manon:

Oh merde.

Je détestait les rassemblements de groupe et encore plus quand c'était dans une toute petite salle où nous étions toutes et tous collés serrés. J'étouffait.

– Manon ? Ça va ? Me demanda Tyler.

– Oui... Oui. Répondis-je.

– Allez prenez place. Annonça l'hôtesse de l'air.

ENFIN !

– Attends t'es assise là ?

– Noah ?

– Richards, Watterson, on s'assied. Merci. Dit la professeur.

– Je peux ? Demanda Noah.

– Hum... Oui... Bien sûr.

– Manon...

– Non ! Tu as été très clair.

J'enlevai mon gilet.

Point de vue de Noah:

Elle avait un tatouage... Depuis quand ?

– Tu as un tatouage depuis quand ?

– Ça va faire une bonne semaine. Répondit Manon.

– Et pourquoi des papillons ?

– Tu ne connais pas la signification du papillon ? C'est simple pourtant... Dit Manon en riant.

– Allez, dis-moi ! Je commençais à perdre patience. Même si je savais ce que cela voulait dire. Je voulait juste son point de vue.

– Le papillon évoque notre capacité à nous renouveler, à renaître pour sortir d'une situation ou d'une vie qui ne nous satisfait plus.

– Donc tu parles de quoi exactement ?

– On a tous nos petits secrets. Dit Manon en soufflant.

Le début de voyage se passa en silence.
Et puis, je vis quel film elle regardait. Fast&Furious.
C'était mon film préféré. Enfin ma saga préférée.

– Je pensais que tu regardait des films comme LaLaLand. Dis-je.

– Non. Je déteste les comédies romantiques. Répondit Manon.

Ça m'a beaucoup surpris, elle avait vraiment l'air de regarder des comédies romantiques. Peut-être qu'elle cachait bien son jeu...

Le reste du vol ce passa en silence. Elle regardait son film, et moi le miens.
Une jolie hôtesse de l'air vint nous prévenir d'attacher nos ceintures, car nous allions atterrir. Ce que l'on fit. Elle avait un de ses culs...

Point de vue de Manon:

En sortant de l'avion j'étais assez fatiguée. Il faisait jour et il était 23h00 aux États-Unis ! Le décalage horaire était impressionnant ! Tout le monde était fatigué, sauf Ivy et Tyler, qui couraient partout.

– Ah Paris !! Hurlait ma meilleure amie.

– Tais toi donc ! Disait Tyler, Profite, au lieu de gueuler comme une histérique !

Un rire m'échappa.

Mon regard se posa sur Noah. Il était songeur. Et moi aussi à vrai dire. Je pensais à mon père, qui savait à peine faire cuire des pâtes, ou à ma mère, à qui je ne parlait plus depuis un bon mois maintenant. Ça ne m'avais pas beaucoup affectée pour autant ! Je vivais ma vie librement, avait planifié mes percings et tatouages... Un peu de tout quoi. Je me sentais moins oppressée.

Point de vue de Noah :

– Hé mec, tu penses à quoi !

– Oh... Rien.

A cette femme. Celle qui s'était faite passée pour quelqu'un de bien... et quand je pensais à ce que j'avais fait à cause d'elle. Des choses qui n'étaient pas humaines... Ou trop peu. Mais c'était devenu adictif. Détruires tout ce qui osait me manquer de respect ou me faire du mal. Et lui faire de mal. Mon modèle de l'époque. Tout ce que je faisait, c'était de sa faute. J'avais au moins le mérite d'être passé dans le journal... Mais pas pour de bonnes choses.