Le Devoir au prix de l'Amour

Chapitre 18

VOOTTEEEEEZZZZZZ

Astou rentre dans la chambre avec la bouteille d'eau remplie.

Elle le déposa sur la table basse et alla appliquer son crème de visage sous le regard de Lamine.

— T'étais allé faire quoi ?!

Elle ne lui répond pas.

— Astou je te parle ! Ça fait trente minutes que j'attends que tu finisse avec Fatim.

Elle finit et fait deux tresses à ses cheveux.

Lamine soupire et se lève du lit.

— Astou.... Dit-il en lui tenant son bras et elle se dégage aussitôt de son emprise.

— N'ose pas remettre tes pattes sur moi c'est clair.

— Je suis désolé ! J'étais énervé et j'ai dis plus qu'il n'en fallait. Pardonne moi !

Elle finit ses tresses et éteint les lumières pour aller se coucher.

Lamine rallume la lampe de chevet.

— Ne m'ignore pas ainsi, parlons et réglons ce probléme. Je sais que t'es fâchée et t'as raison de l'être. J'ai vraiment été bête et je m'en rends compte. Je suis désolé ! Tu sais bien que je te désire plus que tout. Alors tout ce que je t'ai dit je ne le pensais pas vraiment.

Elle ferma les yeux pour s'endormir.

— Astou !

Vent.

— Astou arrête de jouer aux gamines.

Ouragan.

— D'accord tu me parleras quand l'envie te viendra. Mais sache que je regrette mes mots. Même si je n'ai pas aimé la manière dont tu t'es conduite avec ma mère. Je te demande juste de les respecter. Rien de bien méchant !

Zahra revient avec un plateau en main.
Elle la déposa sur la table basse et Ibrahim vient s'installer sur le canapé.
Elle l'ouvre et lui donne la fourchette avant de se mettre face à lui.

Ibrahim : Tu peux aller te coucher si tu veux. Je ramènerai moi même le plateau à la cuisine quand j'aurai finis.

Zahra : Non je préfère attendre.

— D'accord ! Sortit-il en commençant à manger.

Dès la première bouchée, il sentit un goût savoureux.

— Qu'elle sait bien cuisiner cette sorcière !

— Sorcière ?!

— C'est ce qu'elle est !

Zahra sourit.
Elle le regarda manger en se disant qu'elle aurait aimé être à la place de ce poulet pour pouvoir fondre dans sa bouche.
Il était si beau, si sexy dans ce débardeur noir qui laissait paraître ses bras musclés. Ce short qui exhibait ses mollets. Attirant il l'est ! Te donnant envie de le croquer comme du pain croustillant. Sans parler de ce certain charisme qu'il dégageait fort. Un charme de ouf qui fit battre le coeur de la petite Zahra.

Elle se vue poussée des ailes par ce magnifique tableau qu'elle avait devant elle.
Elle se lève et se mit à ses côtés. Il s'arrêta pour la regarder s'approcher de lui bizarrement.
Elle lui fait les yeux doux et il fronça les sourcils.

Ibrahim : Tu veux quelque chose ?!

Zahra : Non !

Il haussa un sourcil avant de se remettre à manger.
Elle observa sa mâchoire pour se rendre compte de à quel point il est parfait. Elle toucha ses muscles et se sentit aux anges en étirant ses lèvres pour un radieux sourire.