Chapitre 19

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Fatim arrive et retrouve Ali avec une serviette autour de la taille prêt à aller se doucher.

Elle baissa les yeux de suite intimidée par la vue qui s'offrait à elle.

Son mari n'en pouvait visiblement plus d'elle. Ce qu'il trouvait drôle ne l'était plus pour lui. Il en avait marre de cette situation qui ne voulait pas s'améliorer. Sa nouvelle résolution alors était d'abandonner. Il allait faire comme il l'avait prévu au début. L'ignorer et vivre sa vie comme avant. Après tout il n'y avait pas de grand différence entre lui et un célibataire.

Fatim : Je peux te préparer ton bain si tu veux.

Il ne prit même pas la peine de lui répondre et entre dans la salle de bain en lui jetant un regard méprisant.

Elle se dirige dans le dressing et regarde par ses milles vêtements.
Tout était bien rangé, les jeans apart, t-shirt, veste, Lacoste.... Tout avait une place spéciale qui lui était dédiée.
Elle ne savait pas quoi choisir.
Son mari avait son propre style et il était difficile de le cerner.

Elle saisit un pantalon blanc, une chemise longue manche bleue de ciel et des mocassins noirs.













— Il se peut que je rentre tard ce soir. Disait Lamine à sa femme qui en avait rien à foutre.

Il s'assit pour mettre ces chaussures Nike Air Max blanche qui s'accommodait à son Lacoste blanc et son pantalon noir.
Il ne touche pas au parfum étant asthmatique.

Finit, il se mit au chevet de Astou qui s'était recouché.

— Tu voudrais que je te ramène quelque chose de spécial ma princesse ?! Pour me faire pardonner ! Dit-il doucement.

Elle ne lui répond pas et ferma ses yeux pour dormir.

— Tu peux au moins me répondre. Parle moi même si c'est pour m'insulter. Je le préfère à ce silence !

Toujours pas de réponse.

— Mon amour.... Dit-il en lui caressant sa chevelure et Astou sursauta avec un regard éclair.

— C'est la dernière fois que je te défend de me toucher. C'est clair !

— Mais je suis ton mari !

— Moi je ne te considère pas comme tel. J'attends uniquement que tu me libère. Je te rendrai tes deux millions et tu te verras obligé de m'accorder le divorce.

— Je ne veux pas de cet argent. J'en ai rien à foutre ! Oublie ça s'il te plaît je l'ai dit sous le coup de la colère.

— Moi aussi j'en ai rien à foutre de tes excuses. Les mots sont comme les balles d'un fusil, une fois libéré, il n'y a plus de retour en arrière possible. Et tes mots on atteint sa cible. Contente toi de m'ignorer jusqu'à ce que je t'apporte ton argent et tu me libéreras ok.

— Pas besoin de te fatiguer avec l'argent là. Même si tu me l'apportes je ne t'accorderai pas le divorce. Tu me plais Astou ! Rien qu'à ton toucher j'ai l'impression de perdre mes moyens. Un sentiment bizarre me prend d'assaut. Tu m'attires inévitablement et je crains que cette attirance ne se transforme en amour.

— Parei ga ! Ligay wakhni nieup ladjoumala ko sama yoon neksoussi. Sama batt soumala wakhei ni digako mako maayy rekk geum ma. ( T'as fini ?! Tout ce que tu es entrain de dire là je ne te l'ai pas demandé, ça ne me concerne pas. Si je te dis que tu vas m'accorder le divorce faut me croire.)

— *sourire* Bizarrement somay niakal kersa nii dagamay geuneuh nekh. Xallei féroce li motakh ma beug la. ( Bizarrement quand tu agis ainsi tu me plais davantage. C'est pourquoi je t'adore, femme féroce. )

Le Devoir au prix de l'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant