Chapitre 1

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Baboum baboum baboum

 — Ses majestés impériales, l'Empereur Lysandros De Chaster et l'Impératrice Marianne De Chaster Whiteness. Annonce un valet. Suivit des ses altesses impériales, le prince impérial Edward et son altesse Kiara.

Tous ces regards poser sur moi. Ces regards avides de pouvoir qui me consume.

 — Kiara, ça va aller, je suis là. Me chuchote mon frère en prenant ma main. Allons y, père et mère nous attendent.

J'acceptait le bras que mon frère me tendait, remettant mon masque de sourire de la haute, enfouissant ma peur et mes angoisses au fond de moi. Sur notre passage quelques chuchotements et étonnement se turent, ma présence étant une grande surprise pour tout les nobles. Celle qui fut surnommée la Rose de Crystal après l'apparition de ses pouvoirs magiques, faisaient son entrée dans la haute société au même titre que toute autre jeune fille d'Elphedia. 
Avec Edward, nous rejoignîmes très vite nos parents près de leur trône afin que notre père puissent commencer son discours et ainsi ouvrir le bal aux nobles ladys qui font leur entrée dans la société.

 — Mes chers amis, merci d'avoir répondu présent ce soir pour cet fête qui réunis nos quatre magnifiques peuples. Commence père avec un grand sourire. Ce soir de nombreuse jeune fille issu de famille aristocrate font leur entrée dans la société. Filles de barons, de Comtes, de Ducs, toutes jeunes filles en âges de ce marié sont ici présente. Toutes aussi belles que les roses. Que cette année de nombreux mariages soient célébrés, que de nombreux futurs diplômées réussissent leur examens et accomplissent de grandes choses. Que l'avenir soient éclairé pour tous, parmi les noirceur de l'ombres de vos cœurs, que l'animal mystique de nos ancêtres vous guide sur le chemin de votre vie. 

L'assemblé ce tus laissant mon père clôturer son discours par l'apparition de son animal spirituelle, le phénix de jade. Symbole du sceaux impériale de l'Empire Central. Le yeux de mon père s'attardèrent sur moi d'une douceur, son regard noisette bien que tirée par les rides de la vieillesse était toujours empreint de cette douce flamme vacillante lorsqu'il me regardait moi ou mère. Sa tenue assortie à nous trois, teintée de blanc et de bleu royal, le rajeunissait légèrement, sa cape de fourrure de blaireau, lui tombait sur les épaules, presque trop lourde à porté, elle désignait les longues années de son règne et qui bientôt sera celui de mon frère Edward. Je l'imagine déjà, un souverain sage et aimée du peuple, qui saura être juste envers tous. 
Puis soudain la musique repris, joyeusement, de nombreuse personne se mirent à danser, la salle de balle se remplis des couleurs des robes qui virevoltaient au centre de la grande salle lumineuse, l'envie de peindre ce moment me rongea les doigts, je devais captiver chaque image de cette scène afin de pouvoir la retranscrire, le lendemain sur une toile. Mère et père s'échangèrent quelques doux regards, l'amour se lisait dans leur regards. Mon frère était partie à la rencontre des ces amis de l'académie Miel, me laissant donc seule non loin d'un groupe de jeunes filles.

 — Mon dieu, vous avez vue la robe de cette lady là-bas ? Chuchote de façon dédaigneuse une jeune fille en robe jaune. Quel manque de goût. Elle m'a point l'air de vouloir ce trouver un mari.

 — Mon dieu, Lady Vivienne, je suis sûre que ce sera vous qui aurez le plus de demande cette année. Nul homme ne pourra résister à votre beauté. La complimente une autre fille.

 — Pourtant on dirait bien que la Lady vêtue de rouge attirent les regards des autres hommes. Leur dit une autre lady de leur groupe en buvant sa coupe de jus de raisin.

La jeune lady qui venait de dire ces propos a raison. La jeune fille qui se situait à l'autre bout de la pièce près d'un groupe de gentils hommes au premier regards avait tout l'air d'être l'objet de leur convoitise, pourtant elle ne s'énervait point et restait là, les yeux fermé fixé sur le sol avec un verre de jus à la main. Pendant un instant je crus voir une aura magique autour d'elle, ce fut très brève mais assez pour que la sensation me resta en mémoire. Une douce chaleur, comme si le soleil s'était engouffrée dans la pièce et avait illuminé le tout d'une douce lumière brève. Les jeunes filles se turent en me voyant m'approcher d'elles, ce qui cessa leur messes basses sur la lady de l'autre côté.

Les Eternels t.1 - La Rose de CrystalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant