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POV RIN ITOSHI ≻───── ⋆✩⋆ ─────≺
L'hiver. La saison où les flocons tombent, où les paysages deviennent blancs, où nous cherchons de la chaleur, qu'elle soit physique, sensationnelle, ou bien, sentimental.
Les journées étaient plus courtes, la nuit tombait tôt le soir, environ dix-huit heures voir une demie-heure de plus, je ne sais pas. J'étais toujours concentré à autre chose, le foot.
Je ne vivais, voyais, respirais, buvais et mangeais que pour ça, cette passion de jouer, de courir sur un terrain et de marquer. Toutes ces sensations, je ne pouvais pas vivre sans, c'était une partie de ma vie.
On me le faisait remarquer souvent, je ne me concentrai que sur le foot, on me le reprochais. On me disait aussi que je devrais me concentrer davantage sur ma vie sociale. Mais à quoi bon se faire des amis, si un jour ils finissent par partir et m'abandonner, alors que le foot, ma passion, ne le ferait pas ?
Assis sur mon canapé, serrant un coussin dans mes mains, les bruits du feu qui crépite pendant une scène tendue du film d'horreur que je regarde et ma tasse de thé chaud laissant une légère fumée flotter au dessus de celle-ci, je profitais. J'étais calme, serein et détendu, sans personne, parce que je n'en avais pas besoin.
J'avais les yeux rivés sur l'écran, capté par les images qui défilaient sur mon écran, je ne voulais pas louper un seul moment du film. J'apportais la tasse de thé chaud vers mes lèvres et j'en buvais une gorgée, la chaleur du liquide qui descend dans ma gorge jusqu'à mon estomac était un sentiment réconfortant.
C'était ce genre de petites choses qui me plaisait, je n'avais pas besoin d'être entouré pour ressentir du réconfort ou de la chaleur, je me suffisais largement.
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Les trottoirs blancs, Les routes blanches, la poudreuse qui passait le matin pour que les gens puissent circuler sans problème, sans qu'ils se plaignent.
J'étais en ville, sous l'insistance de mes « amis », Reo, avait insisté à nous inviter a faire les magasins pour le bal de promo d'hiver du lycée. Honnêtement, je ne voulais pas y aller et je n'avais pas de cavalières. C'était qu'une perte de temps.
Je regardais les costumes, sans envie, j'étais forcé, mais bon, c'est Reo qui paye. Je prenais les cintres pour voir les tenues en entières, elles ne me plaisaient pas vraiment. Yukimina vient vers moi, avec un costume noir avec des sous tons vert. Il commence à m'expliquer pourquoi cette couleur en rapport à ma colorimétrie, je n'écoute pas un seul mot à ce qu'il me dit.
