"En effet se tailler les veines est devenu pour certains jeunes le seul moyen de se faire de grosses coupures."
Nekfeu☆☆☆
Aria
Plus d'un mois après.
Barcelona.Aujourd'hui, mon moral était égal à 0. Je compte donc bien rester chez moi. Noël est dans exactement huit jours et avec Alejandro, nous accueillons toute la famille chez nous, même mon père. Ils arrivent dans cinq jours pour mon plus grand malheur.
Malgré les sonneries répétitives de mon téléphone, je ne me lève pas. Je n'ai plus que cinq jours de cours jusqu'à mes vacances.
- Aria dépêche toi ! Cri mon frère d'en bas.
Les larmes coulent, j'ai une forte envie de me foutre en l'air. Ça va pas et ça va jamais, je n'en peux plus, j'ai besoin d'aide.
Mon frère rentre d'un coup.
- Putain Aria dépêche tu vas être
Voyant mes larmes il s'approche de moi et s'assoit sur le bord de mon lit.
- Hé, Aria, qu'est-ce qu'il se passe ? Me demande-t-il inquiet.
- Je veux pas aller en cours, je t'en supplie ça va pas aujourd'hui. Dis-je entre deux sanglots.
- Aria, ça fait quelques jours que ça va pas du tout, je veux pas te laisser toute seule, je suis en déplacement toute la journée.
- Alejandro, s'il te plaît.
- D'accord, je demanderai à Lamine de passer. Je vais y aller moi, bonne journée, fais attention à toi et appelle moi si tu as un problème. Me dit-il en déposant un baiser sur le front.
- Merci Alex, bonne journée.
☆☆☆
Je me réveille aux alentours de dix heures à cause d'un cauchemar.
Vous savez qu'à New-York, il y a une grande tour et tout en haut d'elle, il y a un endroit pour se suicider. Il y est inscrit "Close your eyes and jump".
L'endroit n'est pas forcément connu, mais lors de mon voyage en France une fille m'en avait parlé lorsqu'une personne de ma classe s'était donné la mort. Le soir même, j'ai supplié ma mère d'aller habiter à New-York, juste pour moi aussi sauter.Nous sommes des êtres fragiles, on fait ce qu'on peut pour se protéger, on fait ce qu'on peut pour oublier mais on est pas des machines. Et face au coup dur, nous ne sommes jamais prêts quand la mort vient vers nous, quoi qu'on en dise.
☆☆☆
L'après midi est passé vite à cause de mes pleurs. Au fil de la journée, la douleur de la tristesse était tellement encrée en moi qu'elle devenait douloureuse.
On a tous nos moyens pour extérioriser la douleur, pour essayer de la faire disparaître, pour l'oublier. Certains essayes de ne pas y penser en regardant une série, en parlant à leurs amis. D'autres préfèrent rester seuls mais entre nous, nous le savons tous les deux, la solitude est l'un des pires de remède à la tristesse.
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Étoiles Vagabondes
Fanfiction«Tous les objets composant l'univers Les galaxies, les amas d'poussières, les astres S'éloignent les uns des autres inexorablement Comme nous» «Pas de confiance en moi, je doutais de tout mais pas de nous deux.» «Parcequ'on croit d'abord être tout c...