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Cheffe : C'est quoi ce bruit ?!
Mon sang se glace.
Caterina : C-c'est moi... Caterina.
Cheffe : Pourquoi une nouvelle servante fait-elle la vaisselle ?! Tu ne connais rien aux règles ! Tu as cassé une assiette !
Caterina : Je vais nettoyer...
Cheffe : Non. Hors de ma vue !
Caterina : Mais c'est mon travail...
Cheffe : La ferme et fiche-moi la paix ! Je ne veux plus te voir ici !
Caterina : M-mais j-je...
Cheffe : Petite insolente. Arrête de me répondre, tu ne fais qu'aggraver ton cas.
Mon cœur bat rapidement.
Et je ne vais pas partir sans lui dire deux mots.
Je jette mon tablier par terre et m'approche d'elle.
Caterina : Tu n'as pas le droit de me virer ! Un accident comme ça peut se produire à tout moment dans un restaurant ! Et tu n'as pas le droit de me parler comme si j'étais ton esclave !
Elle me gifle et me pousse hors de la cuisine.
Calme-toi, Caterina...
Non.
Je me tourne et continue mon récit.
Caterina : Tu sais très bien que j'ai besoin de ce travail !
Cheffe : Je m'en fiche.
Je retiens mes larmes.
Puis en partant, je fais tomber un vase exprès.
Elle saute sur moi pour me frapper, mais quelqu'un l'en empêche.
Puis elle tombe par terre, inconsciente.
Caterina : Qui es-tu ?! Et qu'est-ce que tu as fait ?!
Homme : Calme-toi et pars.
Caterina : Tu l'as tuée ?
Il se tourne vers moi.
J'hallucine ! C'est l'homme de la pharmacie !
Homme : Le restaurant a une façade en vitre. Tout est visible de l'extérieur. Heureusement que personne n'a filmé la scène.
Caterina : Pourquoi êtes-vous entré ?
Homme : Pas pour te sauver. Détrompe-toi. Je suis les ordres de mon supérieur.
Oula...
Je prends mes affaires et décide de partir.
J'arrive à la maison et immédiatement je me souviens de mon collier perdu.
Caterina : Je vais continuer mes recherches. Il est sûrement tombé quelque part !
Mais même après avoir cherché partout ... mon collier est introuvable...
J'essuie mes larmes quand quelqu'un toque à la porte.
J'ouvre et je trouve la vieille femme que j'avais aidée avec les cartons.
Sylvia Lamberti : Je t'ai apporté ce gâteau comme remerciement, ma jolie fille.
Je le prends et la remercie.
Caterina : Entre, tu es la bienvenue.
Sylvia Lamberti : Tu pleurais ?
Caterina : Longue histoire...
Sylvia Lamberti : Amour ?
Caterina : Non... j'ai perdu un collier très cher à mon cœur.
J'engloutis le gâteau en essayant de me calmer.
Sylvia Lamberti : Tu le trouveras... je suis sûre.
Caterina : J'espère... Euh... dis, tu vis toute seule dans la maison ?
Sylvia Lamberti : Oui malheureusement. Mon mari est décédé et je n'ai pas d'enfants donc je n'ai personne.
Caterina : Ça doit être dur. Mais je suis là au cas où !
Emilia : Ouvre-moi !
Caterina : Emilia ?!
J'ouvre la porte d'entrée et elle entre en pleurant.
Emilia : On m'a volé mon sac ! Je n'ai plus les clés ni l'argent pour payer les factures d'eau et d'électricité !
Caterina : Oula... Appelons la police !
Sylvia Lamberti : Ils t'ont frappée aussi ?
Emilia : Non... je suis tombée. Et pas besoin d'appeler la police.
Caterina : Mais...
Emilia : Non, Caterina.
Caterina : Ne t'en fais pas pour l'argent. Mais ta carte d'identité ? Ton téléphone ?
Emilia : Je m'en fiche... l'argent est plus important ! Je vis ici avec toi, c'est différent de quand tu étais toute seule. Automatiquement, les factures vont devenir plus chères et c'est à nous deux de payer chacune notre part !
Les larmes de frustration me montent aux yeux.
Caterina : Nous trouverons une solution. Ton travail...
Emilia : Ils m'ont virée.
Caterina : Vends le sac de luxe que tu as acheté.
Emilia : E-euh... n-non.
Sylvia Lamberti : Calmez-vous les filles. Le plus important maintenant, c'est que la police soit au courant.
Je me lève.
Sylvia Lamberti : Je monte. Ne vous disputez pas...
Elle ouvre la porte d'entrée et des hommes foncent à l'intérieur.
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