Chapitre 16 : Stigma

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Pour être honnête, l'idée que Taehyung puisse se nourrir de telles pensées me troublait profondément.

La colère m'envahissait, et j'étais sur le point de lui imposer une leçon de morale sur la vie et tout le reste, mais un regard sur son visage m'a fait réaliser que je ne ferais que lui infliger plus de douleur.

Il avait choisi de se confier à moi, convaincu que je le comprendrais sans le juger.

Pourtant, j'ai décelé dans son regard une ombre de regret provoquée par ma réaction.

Je me suis ressaisi rapidement, chassant de mon esprit les pensées amères de mon frère. Après tout, il serait injuste de comparer leurs deux situations.

Jimin lui-même avait tenté cela récemment, lorsque je l'avais poussé à bout.

Glissant le sachet de médicaments dans ma poche, je me suis rapproché de lui. Ses yeux, écarquillés, trahissaient son désir d'entendre ce que j'avais à lui dire.

- Taehyung, merci de m'avoir confié cela. Je suis vraiment fier de toi, c'est un grand pas en avant, ai-je dit pour le rassurer.

- Sache que je suis là pour t'aider à surmonter cette épreuve et à redonner un sens à ta vie, d'accord ? ajoutai-je, mesurant mes mots pour ne pas le vexer.

Je l'ai aidé à s'installer confortablement dans son lit, ajustant le drap pour le couvrir délicatement.

- As-tu faim? Souhaites-tu manger quelque chose avant de t'endormir?

Il a simplement secoué la tête, signifiant un non silencieux, puis a fermé les yeux, mettant fin à notre échange.

Assis en tailleur devant son lit, l'angoisse me saisissait à l'idée de le laisser seul. Mes yeux scrutaient la pièce, cherchant d'autres dangers potentiels aussi insidieux que les médicaments.

Je le pensais endormi, mais soudain, il murmura d'une voix si basse qu'elle était à peine perceptible :

«Tu peux y aller. Il n'y a rien d'autre ici.», m'assura-t-il.

- Tu me le promets ?

«Je te le promets», souffla-t-il avec douceur.

- Je ne partirai que lorsque tu seras endormi.

Taehyung plissa les yeux, s'efforçant de sombrer dans le sommeil. C'était hilarant de le voir ainsi lutter, mais quelques instants plus tard, la détente de ses traits trahissait son entrée dans le royaume des rêves.

Sans mes affaires sous la main, je me suis dirigé vers son bureau pour emprunter les siennes, afin de prendre des notes et se concentrer avec les cours

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Sans mes affaires sous la main, je me suis dirigé vers son bureau pour emprunter les siennes, afin de prendre des notes et se concentrer avec les cours. Je savais qu'il ne serait pas contre.

Madame Mikyung se tenait en bas, l'air épuisé, mais son sourire ne se perdait pas comme toujours.

«Je suis vraiment désolée, monsieur Kim m'a informée que c'était ton jour de repos, et pourtant, te voici», s'excusa-t-elle.

C'était Pour Toi..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant