McLaren girl

15 - Lando

28 mars

Je suis arrivée à l'aéroport après ma course matinale. Je n'ai pas voulu attendre les autres donc je suis parti directement et j'en ai pas eu pour longtemps et j'ai déjà pu m'installer à une place dans l'avion.

J'ai mal dormi cette nuit. Je vous dirais pas a cause de quoi ou plutôt de qui.

Oh oui plus vite

Vas-y bordel

Oh c'est bon

+ des gémissement toute la nuit, j'en ai eu ras le cul

Je vais étrangler cette pouffiasse

Je me repose sur mon fauteuil après avoir pris un café pour être réveillé et pouvoir travailler un peu sur le prochain week-end. Les minutes passent et elles se transforment en demi-heure quand les autres franchissent les portes du jet et son rire criard pénètre la pièce. Zac ferme la marche et ferme les portes de l'avion avant de s'installer à l'avant de l'avion après m'avoir salué

Retenez moi d'étrangler cette pouffiasse

S'en suit mon collègue qui a une main posée sur sa hanche et Louis qui discute avec eux et s'installe sur un carré de 4 places pour pouvoir continuer à discuter ensemble. Daniel chuchote quelque chose que je ne peux entendre avant que Daniel ne se dirige vers moi et tende sa main pour me saluer.

Je le salue en prenant sa main et je lui pose une question à laquelle la réponse flotte comme une éventualité et non comme une affirmation, fin j'espère.

- Rassure-moi, t'as pas couché avec la pouffe hier soir ?

- Je vais pas te rassurer, ajoute Dani

Je le fixe en le maudissant de toutes mes forces. Pourquoi au fond de moi, je savais que c'était lui.

- Tu me dois une nuit de sommeil avec tes conneries, répondis je

- Roooh, on a plus droit de s'amuser maintenant

- Évite de la faire hurler comme truie alors, crachai je férocement

- Je t'entends connard, ajoute la pouffiasse en levant son doigt d'honneur

- Au moins elle simule pas, glousse le numéro 2

Je souffle et me retourne dans mon siège pour dire à Daniel de partir ce qu'il comprend très vite car il part rejoindre les deux français. Je prends mon ordi et enfile mes écouteurs pour appeler ma copine en facetime qui pourra surement m'occuper une bonne partie du vol.

Elle ne décroche pas, c'est bizarre. D'habitude, elle répond toujours quand je l'appelle. Pas grave, elle me rappellera plus tard dans la journée. J'en profite alors pour appeler ma mère qui décroche directement. Un grand sourire apparaît à l'écran.

- Oh mon lapiiin

- Maman, m'appelle plus comme ça, j'ai plus 5 ans, dis-je en rigolant

- Oui mais t'es toujours mon petit garçon, répond ma mère

Cisca Norris, ma mère a l'esprit déjanté avec sa couleur blanche sur ses cheveux et pourtant si calme.

Elle m'a supporté des le debut de ma carrière dans le karting et je la remerci souvent pour ça

On passe la moitié du vol à discuter de la maison mais aussi du début de saison et de la famille