Contre tous

Chapitre 1

James
Je ne suis pas quelqu'un de sociable, c'est pourquoi je préfère travailler dans le magasin de nuit, il n'y a presque personnes, mais au moins je suis tranquille. Ça fait quatres ans que j'y travaille. Le patron essaie de me mettre un binôme depuis que je suis arrivé, mais personnes n'est jamais restés, heureusement pour moi. Aujourd'hui pour l'instant, c'est une journée comme les autres. Alors que je suis entrain de faire le reapro, j'entends la porte s'ouvrir, super, il est bourré. Je ne suis pas violent, je ne réplique pas, je suis comme ça. Il m'insulte, comme quoi je sert à rien, et que les jeunes d'aujourd'hui sont cons, je fait juste mon travail. Son ami qui était resté dehors viens le chercher en s'excusant, mais je m'en fiche, je veux la paix. Ils passent une bonne partie de la soirée sur la terrasse à discuter puis partent en laissant tout leurs bordel. Super. Le reste de la nuit ce passe tranquillement, ma collègue de la matinée devrait pas tarder à arriver. Et enfin je peux partir. En passant devant une ruelle, je vois un des deux hommes de tout à l'heure allongé par terre "Monsieur, vous devriez pas dormir dehors, il va pleuvoir.." aucune réponse. Plus loin, je vois son ami "Monsieur, votre ami est là-bas, il ne devrais pas rester dehors " "fou moi la paix petit" "mais il va pleuvoir " "je t'ai dit de me foutre la paix, pourquoi les jeunes d'aujourd'hui sont aussi cons ?" Je le vois s'approchait de moi, quoi ? Je lui ai rien fait et pourtant je suis sur le sol à me faire frapper ... je ne suis pas violent... je ne suis pas violent. C'est ce que je me suis répéter quand j'ai vu le tournevis planté dans sa carotide. Je ne suis pas violent, pourtant, aujourd'hui je me suis défendu et j'ai tuer quelqu'un. Putain.
Je ramasse le tournevis, et cours le plus loin possible de ce mec. Sans faire attention a la personne qui est là. En arrivant chez moi, je cours dans la salle de bain pour me laver. "Pourquoi?" Je sursaute en entendant la voix, je me retourne et tombe à l'envers "putain, t'es mort" je ne sais pas ce qui m'arrive, je parle à des morts maintenant ... super ... je ne dort pas de la nuit, j'ai peur, j'avoue. Demain je vais aller prendre l'air, ça va me faire du bien.
Le lendemain, en passant devant la ruelle, il n'y plus de cadavre, mais il n'y a pas de flic non plus, c'est quoi ce bordel ? "Bonjour" je me suis retourné, et j'ai vu un jeune homme, à peut près mon âge. "Qui es-tu ?" "Je m'appelle Josh, enchanté James." "Ouais, qu'est ce que tu veux?" "Je t'ai vu le nuit dernière " Quoi ? Il était là ? Putain ... "Tu va me dénoncer ?" "Quoi? Non, viens à cette adresse, je vais t'expliquer les choses." Dit-il en me tendant un bout de papier. "Viens vers 17h, je serais fermer"
Puis il parti. OK, le mec me voit tuer quelqu'un, ne dit rien, et me donne rendez-vous, c'est une blague, une caméra cachée ? J'ai pas confiance en ce mec, et pourtant, je suis la, à 17h, devant une putain de boucherie.
"Te voilà enfin, j'ai cru que tu ne viendrais pas" "Bah l'idée m'a traversée l'esprit " "mes parents avaient cette boucherie à l'époque, j'en ai hérité après leurs décès" "j'avoue que je m'en branle un peu, qu'est ce que tu me veux ?" "Je veux qu'on fassent équipe tout les deux, je t'ai vu à l'œuvre hier, et j'avoue que j'ai été impressionné" "comment tu sais que je le voudrais ?" "Tu ne serais pas là, à me parler. Bref, je peux te cacher les corps. Comme je l'ai fait avec celui d'hier." "Tu veux dire que tu m'a couvert ? Pourquoi ?" "Je sais pas, je sens qu'avec toi le feeling passe bien, puis t'es plutôt beau gosse et ça me ferait chier de venir te voir en prison " me dit-il tous sourire. "Euh ok." "Bref, est ce que tu as faim? Ma viande haché est la meilleure du coin, comme ça, nous pourrons parler des détails" OK, si tu veux". C'est comme ça, qu'on a parler des détails toute l'après-midi. Il m'a donner une putain de liste, quand je dis une liste, c'est limite si elle fait pas la longueur de mon bras, avec les noms et photo des personnes, d'après lui, ils ont tous tués quelqu'un. Il m'a donner rendez-vous le lendemain pour pouvoir commencer la "chasse" comme il aime l'appeler. Il est vraiment pas nette ce mec. Il est pas nette, pourtant, on est la, planqués, à attendre le premier gars, il ne devrait pas tarder à sortir de chez lui. Une fois sorti, je lui suis sur pas loin d'un kilomètres, histoire d'être sûr qu'il n'y est personnes autour de nous, puis je le plante dans la carotide, toujours, je suis sur que comme ça, il ne se révèle pas. En regardant de plus prêt sa liste, je me rend compte que la plupart des personnes, sont des clients du magasin. Et je sais pas pourquoi, j'ai un putain de mauvais pressentiment. On fini la journée, puis je me dirige vers le magasin pour prendre mon tour de service . En arrivant, je vois Michel le patron qui m'attend pour pouvoir partir, mais il n'est pas seul. "Bonjour James, je te présente l'inspecteur Dickson, il aimerais te parler, je te rassure, il a aussi parler à Sophia tout à l'heure." "Bonjour James, je voulais savoir si tu avais vu plusieurs de ces personnes récemment ?"