TEMPTED

Chapitre 30 : Désolé

Salut les copssss ! Nouveau chapitre ! En espérant qu'il vous plaira . N'oubliez pas de commenter et d'aimer mon chapitre !

Bonne lecture !!!

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Pdv Nérée

Le lendemain matin...

Je me réveillai lentement, aveuglé par les rayons du soleil qui traversaient la fenêtre. Sur mes joues étaient sèches mes larmes de la veille, témoignant de ma souffrance . Ces mots qui étaient sortis de sa bouche m'avaient tellement fait mal que le poids de chaque lettre me prenait un peu plus de mon cœur.

Le cuir du canapé fit un bruit désagréable au moment où je me relevai. Je partais en direction de la cuisine pour me faire un petit déjeuner. Au moment de prendre des tranches de pain, j'aperçus ses céréales. Elles étaient disposées sur le plan de travail, et l'envie de me venger à propos d'hier me vint. J'ouvris la boîte et m'aperçus qu'il ne restait qu'un fond du paquet, mais assez pour en faire un bon déjeuner. Alors je pris un bol et j'en versai la totalité, sous mon sourire satisfait, j'aspergeais le tout d'un peu de lait et pris une cuillère avant de m'installer sur la table à manger.

Je dégustai ses céréales avec tant d'envie et de passion jusqu'à ce que l'imbécile heureux dévale les escaliers. Il pointa son regard vers moi puis vers le bol devant moi. Ses yeux, tout d'abord fatigués, se transformèrent. Ils bouillonnaient maintenant. Il descendit plus rapidement les escaliers avant de se mettre devant moi.

- Qui t'a autorisé à toucher à mon petit déjeuner?

- Mère Theresa! À ton avis! Moi?

- En plus, tu veux jouer les rigolotes?

D'un seul coup, il prit ma tête entre ses mains et l'amena vers l'assiette remplie de céréales. Mon visage était maintenant garni de ce petit déjeuner.

- La prochaine fois, tu sauras qu'il ne faut pas toucher ce qui m'appartient.

Il m'afficha un sourire moqueur avant de s'éclipser dans la cuisine. Ce connard n'avait pas fini de me faire chier. Je me levai alors brusquement de ma chaise, savourant déjà la tête qu'il ferait quand j'aurais mis en action ma vengeance. Je ramassai mon plat positionné jusque-là sur la table et arrivai tout en douceur dans la cuisine.

L'imbécile heureux souriait toujours autant, content de sa petite farce. Alors, je m'approchai d'un pas rapide vers lui et il n'eut même pas le temps de riposter que je lui envoyai les céréales dans la tronche. Le lait dégoulinait sur son visage et les céréales peinaient à tomber sur le sol après avoir glissé lentement sur sa joue.

- Merde alors! J'ai oublié d'envoyer l'assiette avec... connard.

Après mes paroles, je commençai à tourner les talons quand une poigne ferme m'arrêta le bras.

- J'ai été beaucoup trop gentil avec toi, mi bonita. Je ne savais pas que des couilles pouvaient pousser en quelques semaines... En tout cas, tes petites répliques de putes, tu peux soigneusement les garder dans ton petit soutif. Le premier jour ne t'a pas suffi pour comprendre qui j'étais et à qui tu t'adressais. Donc je vais te le rappeler.

Il essuya d'un coup sec la nourriture sur son visage avant de m'attraper par la nuque et de diriger ma tête vers le plan de travail.

Mon cerveau était embrouillé et je peinais à parler. Ma tête me faisait affreusement mal et un liquide chaud me traversait à présent le visage. Il venait littéralement de m'éclater le crâne sur ce plan de travail.

- Merde alors! J'ai oublié de cogner plus fort... bonita.

Sur ce, il s'en alla me laissant avec mon sang chaud coulant et ma tête embrouillée.