𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟓 : 𝐎𝐚𝐬𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐚𝐲𝐨𝐮𝐦 𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐈

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𝐒𝐚𝐛𝐚𝐡

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𝐒𝐚𝐛𝐚𝐡






— Sabah, réveille-toi !

La voix de Shams m'atteint à travers le brouillard de mon sommeil, et qui comme un rappel à la triste réalité. Je me retourne lentement dans mon lit douillet, résistant à la forte envie de me replonger dans les bras du sommeil. Les lumières de la nuit filtrent encore a travers les rideaux, mais la chaleur du lit me retient encore.

— Sabah ! Dit-elle avec impatience

J'ouvre doucement un oeil puis l'autre, les laissant s'habituer petit a petit à la lumière de la bougie qui illumine de la pièce. Shams est déjà debout, son expression oscille entre l'impatience et l'exaspération face a mon comportement. Je l'entends soupirer alors que je m'étire bruyamment, savourant chaque instant supplémentaire de répit.

Je veux juste dormir !

— Voilà ce qui arrive quand on décide de se balader la nuit au lieu d'aller dormir. Lance-t-elle d'un ton sarcastique, soulignant mon escapade nocturne pour rejoindre Zouheyr

— Je peux dormir encore un peu. Dis-je d'un voix endormie

— Non allez, debout ! File prendre ta douche, habille-toi, prie et file rejoindre ton père. Dit-elle en s'éloignant de mon lit

Je me retourne sur le ventre, enfouissant mon visage dans l'oreiller. La chaleur du lit est encore si accueillante, un refuge contre la froideur matinale qui envahit la pièce à cause de la fenêtre ouverte. Rien que de penser au trajet à venir pour rejoindre la salle de bain, je sens déjà la fatigue m'envahir, pesant sur mes membres comme des chaînes.

— SABAH !!

Le cri strident de Shams me fait sursauter, m'arrachant à ma somnolence. Je retire automatiquement la couverture de mon corps, me sentant vulnérable face à son regard perçant. Telila se tient debout devant mon lit, son expression impatiente me pousse à sortir de mon sommeil.

Je me redresse rapidement, les membres encore lourds, les cheveux en pagaille.

C'est pas du tout digne d'une princesse

— T'as trente minutes pour faire tout ce que je t'ai demandé. Dit-elle en sortant de ma chambre

J'entends la porte claqué tandis que je me lève avec lenteur et manque de tomber en sortant de mon lit. Je me dirige vers la salle de bain d'un pas lent, mes membres lourds refusent de coopérer avec moi.

Pourquoi on doit se réveiller aussitôt ?

Je referme la porte, puis retire mes vêtements avec lenteur, tandis mes yeux comment à s'habituer à cet éveil si matinale. Je déverse un peu d'eau chaude sur ma peau ce qui a pour effet de m'envahir d'une douce chaleur et de réveiller mes os m'arrachant petit à petit du sommeil. Les gouttes caressent ma peau endormie, éveillant mes sens engourdis au doux murmure du matin.

𝐎𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝'𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭𝐞́Où les histoires vivent. Découvrez maintenant