1 ⋆౨ৎ˚⟡˖࣪

259 12 29
                                    

POV N°2: 3 Novembre 2001

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

POV N°2: 3 Novembre 2001

La foule hurlait mon nom pourtant personne ne pouvais me percevoir, cacher derrière se grand grillage de ferraille rouillé par l'humidité qui gouttait au dessus de lui.J'attendais debut, sentant mon coeur palpité dans ma poitrine, l'excitement et l'adrenaline coulant dans mes veines.Ici nous étions des bêtes de foire, le monde  payait pour nous voir s'entre tuer sur se ring. Je sentais le sol trembler sous mes pieds, a mesurer que mon heure d'entrée en scene arrivait, les spectateurs commençait a frapper les grillages et a hurler a plein poumons, suppliant a se que le show débute, il fallait que sa saigne.

Lors du signal sonore, les deux jeunes hommes au visage voilé par un grand masque et au bras effroyablement musclé poussé avec force le grillage grinçant me dévoilant ainsi au grand jour. Je m'avança lentement, jetant un regard fulgurant à la foule avant d'en apercevoir "maman". Celle que je voulais d'ailleurs impressionner une fois de plus, maman nous avait sauvé moi et à mon jumeau. Nous lui devions tout, ce pourquoi je me retrouvais ici aujourd'hui. Me battre remportait de l'argent, de l'argent qui finissait aux mains de maman.

En réalité, elle n'était pas notre vraie mère, mais après que nos parents aient été violemment tués dans notre propre maison, ce fut elle qui nous accueillit, changeant nos prénoms pour que nos identités lors des combats restent sauvées. Cependant, nous étions loin d'imaginer que notre vie changerait radicalement, nous sommes brusquement passés d'une ambiance chaleureuse et familiale à quelque chose de glaçant, violent, sans amour ni protection. Nous n'étions pas seuls, maman avait sauvé des tas d'enfants qui vivaient tout comme nous prisonniers dans des cellules froides et lugubres, meublés uniquement d'un pauvre matelas dont les ressorts nous chatouillaient douloureusement la chair lorsque nous nous y allongeons. Nous pouvions passer des jours sans nourriture ni bain. Seuls les enfants sages et vainqueurs y avaient droit, je ne sais plus quand fus mon dernier repas et mes dreads dégageaient une odeur accablante. Mais ce soir, je comptais tout donner, gagner le plus de point possible et mériter les félicitations et qui sait un peu d'amour de la part de maman.

Je m'approchai du ring, le visage voilé par un masque sombre couvrant la moitié de mon visage. Je pris connaissance de mon adversaire qui se tenait attaché main et pied à l'autre bout de l'arène. Il se tortillait et hurlait en protestation, ce qui rendait la foule encore plus envieuse et agitée. Je leva le regard vers ma sauveuse qui me fit un signe de tête, un sourire narquois aux lèvres. En plein milieu, un couteau était posé au sol et seul l'un de nous pouvait l'avoir, je devais donc courir plus vite que cette abrutie.

-Qui est prêt pour le massacre ? Demanda une voix au-dessus de nous qui fit hurler la foule en chœur. Qui veut voir du sang, qui veut voir..La mort..Ces gamins ne sont pas n'importe qui ! Ces gamins sont des bêtes à destruction ! Elles tuent tout sur leur passage !

-Non, s'il vous plaît ! Laissez-moi partir ! Supplie mon adversaire alors que les deux mêmes hommes du portail lui coupaient les cordes aux poignets et aux pieds, le maintenant fortement serré contre leur torse.

LügenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant