La vengeance d'un ennemi ( Les larmes d'une innocente )

Chapitre 22

Alkis entra dans le bureau, sentant la fragrance d’un parfum particulier  et propre qu’à une seule personne, Leora se retourna lentement le cœur battant à la chamade.

Elle  vit  Alkis très élégant dans un pantalon noir et un polo assorti arrêté à la fixer. Pantoise, elle déclara

-Mais qu’est-ce que tu fais là Alkis ?

-Pourquoi as-tu quitté ma chambre alors que j’étais encore endormi Leora, T’ai-je faire mal en te faisant l’amour dit-il après s’être rapproché d’elle

Elle baissa la tête gênée par la tournure que prenait que leur conversation.

-Non, je devrais rentrer avant que mon frère ne se rende compte

-Tu n’es plus une petite fille Leora, tu es une femme désormais

Consciente qu’il disait cela par rapport à sa découverte de la nuit passée ensemble, elle se détourna de lui et affirma

-Prend place, veux-tu que je t’apporte un café

-Je n’ai besoin de rien mon ange

-Quand est-ce que tu rentres en Grèce ?

-Tu es si pressée de me voir partir Leora, pourquoi

-Parce que tu as laissé ton entreprise et tes affaires

-Je m’en irai à la fin de cette semaine Leora mais avant nous devons avoir une discussion car après ce qui s’est passé entre nous, je suis incapable de faire un trait sur toi

-Mais Alkis

-Il n’y a pas de mais qui tienne la coupa t’il, ose nier que tu ne ressens rien pour moi

Consciente qu’il était impossible de mentir à Alkis sur ses sentiments, elle préféra ne rien ajouter.

Alkis ajouta

-Nous allons pas nous mentir sur ce que nous ressentons l’un pour l’autre Leora. Je ne souhaite par précipité les choses alors nous allons continuer notre relation

-Mais comment allons-nous faire cela si tu es en Grèce et moi en Italie.

-Ne t’inquiète pas pour cela ma douce, es-tu d’avis pour continuer cette relation ?

-Es-tu sûr que c’est une bonne idée Alkis.

-Si je suis convaincu d’une chose, c’est ce que nous ressentons des sentiments l’un pour l’autre.

Il se leva de son siège et s’approcha du sien puis l’aida à se lever puis il lui murmura

-Je me trompe rarement Leora. Me fais-tu confiance mon amour ?

-Oui, je te fais confiance

Il la couvait d’un regard grave, désormais. Et avant qu’elle comprenne ses intentions, il avait capturé sa bouche. Ses lèvres étaient douces et fraîches contre les siennes.

Bientôt, les lèvres pressées contre les siennes s’affermirent et Alkis lia sa langue à la sienne dans une danse dont elle n’eut aucun mal à suivre les pas.

Lorsqu’il mit fin au baiser, il soutint

-Dorénavant, je veux que tu prennes mes appels sinon je risque de débarquer chez ton frère et de te prendre avec moi

-C’est compris dit-elle en souriant

-J’aime te voir joyeuse mon cœur, prend soin de toi dit-il avant de quitter le bureau

Après le départ d’Alkis, Leora se passa la main dans les cheveux avant de se mettre au travail.

À la pause, des chocolats et un énorme bouquet de roses furent livrés. Avant même de lire la carte, elle sur qu’il s’agissait d’Alkis.