Le début des vacances

51 3 3
                                    

N'hésitez pas à mettre des commentaires et à me dire si le livre vous a plus.
Bonne lecture...


Cher lecteur/ lectrice,
Je vais aujourd'hui te raconter un été qui était censé être calme mais au moment où je l'ai rencontré j'ai compris que ça ne serait pas le cas...

J'étais dans la voiture avec Gérard, le chauffeur de mon père en direction de l'île d'Oléron alors que je venais d'établir mon programme pour les vacances de cet été. J'allais passer trois semaines à l'île d'Oléron chez mes grands-parents avec Maya , la chienne de mon grand-père et Hicham, Elios et Gaston mes cousins. Gaston et Elios sont les enfants de mon oncle Vincent chez qui j'allais ensuite passer deux semaines pour travailler à la pizzeria ce qui était avantageux pour lui car certains employés étaient en vacances à ce moment-là et moi j'étais payer 50€ la soirée pour travailler trois heures , puis je retournerai une semaine à l'île d'Oléron.

- On est arrivé, me lança le Gérard, alors qu'il n'avait pas dit un mot de tout le trajet.
-Merci, lui répondis-je.
Je suis descendu et j'ai sorti ma valise. La maison était la deuxième maison de mes grands-parents, c'était une jolie petite maison blanche avec des volets en bois, des hublots au deuxième étage et une piscine et des arbres fruitiers à l'arrière de la maison.
Je me suis avancée et j'ai crié :
- Ohoh je suis là !

Puis ma grand-mère est arrivée, et m'a dit comme à son habitude :
- Coucou mon chéri !
Elle avait les cheveux gris courts un peu à la garçonne, les yeux Hazel et elle disait toujours "mon chéri" quand c'était moi et "ma chérie" quand c'était mes cousins. Pourquoi dire ça ? On ne le saura jamais à mon avis.

J'eus à peine passé la porte d'entrée que Maya me sauta dessus comme d'habitude pour manifester sa joie de me revoir. J'ai ensuite monté ma valise au deuxième étage, qui était un peu le dortoir de la maison avec les trois ou quatre lits et le canapé.
Il était environ dix-neuf heures et Gaston qui avait seulement deux ans de moins semblait déjà dormir, j'ai été très surprise de voir qu'Hicham et Elios n'étaient pas là alors que mamie m'avait dit qu'ils étaient là. Je me suis avancée près du lit pour voir si il dormait vraiment ou si c'était encore une de ses conneries. Mais alors que j'allais m'asseoir à côté de lui je sentis une main m'attraper la cheville. Le temps que je hurle de peur j'étais déjà par terre avec Elios et Hicham allongés sous le lit qui me regardaient avec un grand sourire et Gaston qui rigolait. Je leur ai dit :
- Très malin, vous trouvez ça drôle ?
- Oui plutôt, me répondit Gaston.

J'eus à peine le temps de frapper Gaston à l'arrière de la tête Elios et Hicham étaient déjà sortis de sous le lit pour venir nous séparer, ce qui a bien sûr fini en baston générale...

La baston du deuxième étage continuait, Gaston essayait d'étouffer son frère avec l'aide d'un coussin qu'ils appelaient le coussin a caca (car il avait toujours eu une trace marron comme s'il n'était jamais lavé) , pendant qu'Hicham et moi se mettions des gros coups dans la tête mais soudain mamie a crié :
- Non mais c'est pas bientôt fini en haut ? Mélissa descend tout de suite, ton téléphone n'arrête pas de sonner !
En regardant mon téléphone, je vis quatre appels manqués de mon père et il était encore en train d'appeler. J'ai pris le téléphone pour aller passer l'appel dans le jardin et j'ai décroché et je lui ai dit :
- Salut mon petit caca, ça dit quoi ?
Mais alors que je m'attendais à entendre la voix de mon père ce fut la voix de Sabrina, sa secrétaire.
- Bonjour mademoiselle, sachez que votre père n'aimerais pas vous entendre parler comme ça.
- Oh, Bonjour Sabrina je suis désolée, je m'attendais à ce que ça soit mon père même si c'est vrai que je vous entends plus souvent que lui. Vous allez bien ? Lui demande ai-je.
- Oui ça va merci mademoiselle, votre trajet c'est bien passé ?
- Très bien merci mais si je peux me permettre quelle est la raison de votre appel ?
- Je voulais seulement m'assurer que votre trajet s'était bien passé. Je vais vous laisser retourner à vos occupations alors mademoiselle.
- Sabrina, je peux vous demander quelque chose?
- Oui tout ce que vous voudrez mademoiselle.
- Est-ce que vous pourriez demander à mon père de m'appeler en personne la prochaine fois s'il n'a pas trop de travail?
- A vrai dire mademoiselle, votre père n'est pas en train de travailler. Il est en train de s'occuper de votre demi-sœur...
Un peu vexée je l'avoue je répondis :
- D'accord merci Sabrina, je vais devoir raccrocher.
- Bien mademoiselle vous passerez le bonjour à votre famille de ma part.
Sabrina eut à peine le temps de finir sa phrase que j'avais raccroché. En regardant la maison depuis le jardin je vis Elios qui me souriait tel un macaque, ce à quoi je lui répondis par un fuck. Et à ce moment-là mamie cria " A table !!! ". A peine installé Hicham me dit de la même façon qu'on parle à un enfant en bas âge :
-T'a appelé ton papa ? Mais ton papa s'en fout de toi?
Ce à quoi je lui répondis :
- Bichette j'oubliais t'a plus vraiment de parents toi non plus !
Les parents d'Hicham étaient alcooliques et il me semble drogué. Je l'avais accompagné une fois chez lui mais il n'avait pas voulu que je rentre, par honte je pense que je vois ses parents dans un piteux état.
Ma grand mère arriva comme d'habitude avec ses milliers de plats qui finissent souvent pour Maya parce qu'il y a trop à manger. Le repas était très calme et personne ne disait un mot. Au bout d'une dizaine de minutes mamie dit :
- Puisque tout le monde est là, j'aimerais que nous fixions les règles pour les semaines qui suivent...

Nous nous regardions tous ensemble, étonné et nous espérions que les règles n'étaient pas trop strictes. Mamie continua :
- Pour les téléphones vous aurez une heure sans téléphone par jour mais vous aurez le droit de garder le téléphone la nuit si vous ne l'utilisez pas. Concernant les sorties je veux avoir votre localisation et vous devez être joignable à tout moment. Pour Mélissa vu ce qui c'est passé cette année tu devras sortir avec Maya a chaque fois ou avec tes cousins, pas d'argent sur toi et tu ne prends pas le vélo sauf si tu es avec tes cousins. Est-ce que c'est clair ?
Hicham semblait étonné et il demanda :
- Pourquoi ?
Nous le regardions tous sans comprendre et mamie lui dit donc :
- Comment ça pourquoi ? Pourquoi quoi ?
- Bah pourquoi Mélissa a des règles plus strictes que nous ? Répondit-il.
- Bah t'es con ou quoi ? C'est une fille c'est pour ça, lui dit Gaston.
- Non mais n'importe quoi ça a absolument rien à voir, lui répondis-je.
En regardant mamie, je compris qu'elle ne leur avait pas dit ce qui c'était passé cette année...

Rencontre d'amour à Oléron Où les histoires vivent. Découvrez maintenant