°•|when the storm meets death|•°

°•|the beginning of our end|•°

Yokohama.
C'est là où je vis.
C'est loin d'être un endroit calme.

Il y'à quelques temps, une information inquiétante s'est répandu; Une bête majestueuse rôde, un tigre blanc, mangeur d'hommes qui plus est

Un emblème de puissance, un symbole sans faille,
Pourtant, à mes yeux, son image s'estompe.

Pour moi, personne qui parle, avec un regard perplexe,
Je vois au-delà de la façade de dominance et de force,
Dans les profondeurs de l'empathie, un autre labyrinthe,
Où la véritable nature de ce monstre se révèle.

-"C'est fou", je questionne, la curiosité l'emportant sur la raison,
"Comment une chose aussi forte peut-elle être rempli de peur ?
Comme un enfant, vulnérable, aux griffes fragiles,
La puissance du tigre n'est pas claire."

Bien évidemment personne ne comprit
Personne ne peut m'apporter de réponse

Je suis témoin de la compassion sincère du tigre, je suis la spectatrice après tout

Mais je me demande pourquoi cela semble le retenir,
Car dans un monde qui valorise la dominance et les apparences,
L'empathie est perçue comme un trait qui manque.

-"Pourquoi les gens sont-ils ainsi, aveugles à la valeur de l'empathie ?
Ne détient-elle pas le pouvoir de détruire,
Les barrières qui nous entravent sur cette terre ?"

Du moins c'est ce que la télé m'a appris, mais je sais de source que quelques années plus tard, cette même télé m'apprendra à me faire plaisir avec des moyens plus que douteux.

Je vois le potentiel de ces personnes, je le vois plus que quiconque, potentiel inexploité et caché,
Chez ceux qui embrassent l'empathie avec douceur,
Mais les attentes de la société refusent de céder,
Laissant l'âme empathique dans un espace vulnérable.

Ainsi, le tigre blanc, autrefois symbole de puissance,
Devient un chat effrayé,
Le reflet d'un monde consumé par sa propre lutte,
Où l'empathie est considérée comme une faiblesse, non partagée.

Et si, l'empathie, bien qu'elle soit retenue, détient une clé ?
Bien qu'elle étouffe le potentiel de certains
Elle comblerait le fossé entre ce qui est et pourrait être.

Je questionne la vision du monde,
Pourquoi les gens sont-ils aveugles à la grâce de l'empathie ?
Car dans la vulnérabilité réside une nouvelle force,
Un pouvoir qui peut transformer la race humaine.
Mais après tout, c'est toujours les méchants qui gagnent, suivant la logique, les contes de fées 'e sont qu'un ramassis de mensonges ornés de jolis mots.

Bien que le tigre blanc puisse être considéré comme faible,
Son empathie serait un don, pas un défaut ?
Et dans notre propre voyage, se serait à nous de chercher,
À embrasser le pouvoir de l'empathie et de nous libérer ?

Car ce n'est pas seulement le tigre qui est emprisonné dans une cage,
Mais l'humanité aussi, dans un monde qui cherche la dominance.

Dans la confusion de cette quête.
Il faudrait méditer sur le paradoxe de la force et de la peur,
Mais à travers le prisme de l'empathie, certains espèrent le meilleur,
Un monde où puissance et compassion se rapprochent.

J'ai hâte que papa revienne de sa mission.

Il a promis de m'emmener au nouveau restaurant.

Il est enfin revenu.

Sur le chemin mes yeux croisent un tigre, avançant aux côtés d'un démon et un idéaliste.
Pendant une fraction de seconde j'ai l'impression que le démon en question à distinguer mon visage derrière la vitre teinté.

Au fond de mon âme, une bataille fait rage, invisible,
Un conflit entre compréhension et dédain indicible,
Car aux yeux du monde, le diable porte son masque,
Mais je vois une histoire méconnue, des circonstances frêles.

Le diable, dit-on, avec ses manières viles,
Mais son chemin était forgé par un monde hostile
Un pion dans un jeu de destin, son cœur en lambeaux,
Forcé d'embrasser les ténèbres dès le berceau.

Comme je crains le diable, sa grâce souillée,
Pourtant, au plus profond de moi, une reconnaissance, un visage miroir,
Car si je devais marcher dans ses pas, dans ses souliers,
Ne serais-je pas consumé par les mêmes teintes de feu ?

Les complexités de la nature humaine, une toile si vaste,
Au milieu du chaos, vertus et vices sont lancés,
Mais puis-je vraiment comprendre l'épreuve du diable,
Quand mes propres émotions m'échappent ?

Déchiré entre compréhension et haine, je me tiens,
Incapable de saisir la profondeur de mes sentiments, tel dans un sable mouvant,
Car la présence du diable éveille une résonance étrange,
Un reflet de mon propre potentiel, une conséquence glaciale.

Ainsi, je m'efforce d'éviter le piège du diable,
De résister à l'attrait des ténèbres, de montrer que je m'en soucie,
Mais au fond de mon être, un murmure persiste,
Que nous sommes tous capables d'actes diaboliques, poussés à l'extrême.

Je désire comprendre, avoir de la clarté,
Démêler l'énigme de ma propre dualité,
Car aux yeux du diable, je vois un reflet,
Un rappel de l'équilibre délicat de l'affection humaine.

Dans le labyrinthe des émotions, je me perds,
Cherchant le réconfort, luttant contre le coût de la tempête,
Car je suis simplement humaine, imparfaite et déchirée,
Et la présence du diable me rappelle les démons que j'ai. Et la raison pour laquelle personne ne doit connaître mon secret.
Car là je serais à mon tour, forcé à revêtir le masque du diable.

Le restaurant est sympa.
Ça sens bon, les différentes odeurs s'unissant pour nous donner l'eau à la bouche, j'aime beaucoup aller au restaurant avec papa.

Mon père est Nakahara Chuuya, il a beau être un mafieux pour moi c'est ce qu'on pourrait appeler une bonne personne.
Il est parfois maladroit et fait des erreurs pour moi c'est ce qui le rend humain.
Il croit ne pas faire partie de la race humaine, en un sens c'est vrai, mais je sais que mon père est beaucoup plus humain que je le serais jamais.
J'ai beaucoup de respect pour lui, ça ne m'arrive pas souvent de respecter autant quelqu'un. . .

Mais dans la vie il y'à des exceptions à tout.

-"pourquoi on est venu en voiture ?" Je questionne, "Quelque-chose est arrivé à ta moto ?"

-"Non elle va très bien, mais je sais que tu préfères de loin le comfort d'une voiture"

-"Merci, Papa" je sentis un petit sourire ce dessiner sur mes lèvres

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1024 mots, qui dit mieux ?

Désolé du retard btw, j'avais des trucs personnels à régler