Relation libre

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Étape numéro une; la mascarade.

Lorsqu'on naît dans une famille de haut rang, on se distingue rapidement de la masse. On vit dans un luxe qu'on se permet tout en préservant le moindre sou. On se déguise sans trop en faire, on le démontre, on le montre et dès qu'on gagne en popularité; on fait absolument tout pour tout simplement garder le rang et ne jamais tomber.

Sauf que moi, je ne suis pas l'une de ces filles riches et plein aux as qui se permettent des robes et des bijoux de luxe tous Les trois quart d'heures pour les porter uniquement dans les soirées débiles durant lesquelles généralement, on ne fait rien de plaisant pour soi même mais tout pour les médias, Les caméras et Les gens qui pairaient tout pour voir des gens dans ces tenues qu'eux-même ne porteront probablement jamais.

Non !

Je suis née en Amérique, d'une mère asiatique et d'un père Haïtien qui lui-même est né d'une nigérienne et d'un canadien. Donc, j'ai un peu le mélange des sushis, du griot créole, du riz nigérien et des Aurores Boréales. Même si, je n'ai jamais Vu Les Aurores Boréales... Tout ceci pour vous dire, que je suis le genre de fille qui adore Les fêtes comme le compa, le zouc tout en admirant la danse classique et le folklore. Je suis une passionnée du rythme et j'en veux toujours plus.

Pour faire court, lorsque j'ai eu Mon bac avec fierté et élégance; j'ai passé l'année d'après à m'investir dans de petits boulots pour profiter des voyages et des plaisirs de la vie. Ensuite, j'ai débuté ma carrière en artiste peintre avec l'argent mis de côté par Mes parents pour Mes études en droit. Lorsqu'ils l'ont appris, j'ai dû supporter le spectacle déplaisant d'un père rageant en créole et d'une mère m'insultant en Chinois. Et Mon père ne parlant pas du tout le Chinois s'est mis à demander à ma mère ce qu'elles racontaient, qui elle a du se mettre à re-dire en français. Et de son accent, papa a du comprendre que dalle puisqu'elle s'énervait un peu sur Les mots et...

Enfin, c'était la catastrophe.

Pour continuer, j'ai promis de me rattraper et donc j'ai participé à des expositions qui ne m'ont rapporté que la moitié d'une importante somme. Les galeries dans lesquelles j'exposais n'étant malheureusement pas très célèbres et Mon talent ne dépassant toujours pas l'attente de Mon professeur. Et bien sûr, cette somme que j'ai pu gagne; je l'ai dépensé en accessoires et autres festivités puisque...

J'étais encore dans une merveilleuse galère lorsqu'une Amie à moi dénommée Candice m'a conseillé de suivre un séminaire pour travailler en tant que serveuse dans un restaurant chic à Paris qui heureusement payait terriblement bien. Elle m'avait préalablement précisé qu'elle galérait déjà très bien là-bas et que vu la chèreté de son appartement ainsi que son objectif de vouloir garder de côté pour se payer les études tout en s'occupant d'un fils arrivé trop tôt; je pourrais bien sûr co-habiter avec elle.

Et ce fut ainsi que je m'étais lancé dans cette folle aventure, abandonnant Mes tableaux et la magnifique galerie d'art ainsi que Mes chers parents.

« Surtout, tu m'appelles Mimi !

disait ma mère...

Je détestais ce surnom mais Elle le prononçait si mal que ça ne me déplaisait pas trop finalement.

- Ce que je ferai régulièrement Maman.
Je répliquai.

- Moi, ne compte pas sur moi jeune fille. Tu n'auras plus un sou de moi pour les Jeter par la fenêtre.
Ajoutait Mon père.

- Non mais tu vas arrêter de dire de telles sottises Robert ?!
Continuait ma mère.

- Je te l'ai dit Sù, Elle VA se débrouiller toute seule!
Il disait en Levant le doigt.