Chaputre 24 : Tu m'appartient

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                       { Jennifer Gomez Ruiz }


Quelques jours étaient déjà passés et mes journées ici se ressemblais les une comme les autres.

Je ne foutais absolument rien !

Je me rendais de temps en temps à la bibliothèque, et ne me présentais presque jamais au repas et au petit déjeuner en prétextant que je ne me sentais pas bien. Mais heureusement pour moi, Zena et une employée au nom de Laura me montaient toujours un plateau de repas et me forçaient presque à manger.

Je me suis beaucoup rapproché de Mike durant ces derniers jours, grâce à lui et Zena je me sentais beaucoup plus alaise et en sécurité dans ce manoir.

Mike est comme le grand frère que j'aurai aimé avoir, c'est quelqu'un de très gentille et sincère, il est tellement attentionné et prévoyant avec moi. Je me suis vite habituée à lui et je l'apprécie déjà beaucoup.

Je ne quittais pratiquement pas ma chambre, et pourquoi ?

Tout d'abord parce que Mike avait due partir je ne sais où pour une mission d'après ce qu'il m'avait dit et n'était toujours pas rentré.

Et enfin parce que j'évitais désespérément le mafieux.

C'est réellement pour cette dernière raison que tu reste enfermée dans ta chambre, Jennifer.

Depuis qu'il m'avait accompagné récupérer mes affaires chez mon père, on ne s'étaient pratiquement plus croisés et ça me faisait énormément plaisir.

Le seul soucis c'est que j'avais l'impression d'être dans une autre prison dorée, j'étais enfermée comme chez mon père. La seule différence c'est que mon père au moins me laissait aller à l'entreprise mais le mafieux lui, refuse catégoriquement que je m'y rende, il ne veut pas que je sorte d'ici et va savoir pourquoi.

J'en ai marre qu'on me traite toujours comme si j'étais une gamine. Mon père m'as privé de ma liberté toute ma vie et maintenant que je ne vis plus avec lui, je me retrouve encore privé de ma liberté ? C'est tellement injuste.

J'en ai marre, j'ai l'impression de vivre une vie qui ne m'appartient pas, et de faire constamment ce que les autres attendent de moi. Mais à quel moment je vais vivre pour moi même ?

Lorsque j'étais chez mon père, le seul moment où je me sentais vraiment en phase avec moi c'était quand je nageais, la nage fait partie intégrante de moi, quand je nage j'ai l'impression d'être libre et complètement déconnectée du monde.

Il y'a que moi et personne d'autre !

Alors vas-y, Jennifer, vas faire un tour à la piscine et libère-toi de toute la solitude et la tristesse que représente ta misérable vie.

Je me lève alors d'un bond du lit et jète un coup d'œil dehors à travers les fenêtres, il fait beau temps.

Je récupère mon téléphone et envoie un message à Zena:

<<Coucou ma puce, je vais allée nager, si ça te tente, rejoins-moi à la piscine après ta séance de thérapie>>

Quand j'étais chez mon père, elle venait toujours me voir quand je faisais mes plongeons pour m'amuser et c'est même moi qui lui avait appris à nager pour la première fois.

Je me précipite vite dans mon dressing et sort un bikini deux pièces de couleur blanc et pas trop voyant avant de l'enfiler rapidement sur moi. J'ajoute par-dessus le mini paréo en dentelle et transparent qui vas avec mon bikini.

L'irrésistible Mafieux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant