𝟹. 𝙰𝚞 𝚋𝚘𝚛𝚍 𝚍𝚞 𝚐𝚘𝚞𝚏𝚏𝚛𝚎

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𝙼𝚞𝚜𝚒𝚚𝚞𝚎 : 𝙰𝚖𝚋𝚎𝚛 𝚁𝚞𝚗 𝚃𝚑𝚎 𝙽𝚒𝚐𝚑𝚝 𝚆𝚎  𝙼𝚎𝚝



"𝙻𝚊 𝚟𝚒𝚎 𝚘𝚜𝚌𝚒𝚕𝚕𝚎, 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎 𝚞𝚗 𝚙𝚎𝚗𝚍𝚞𝚕𝚎, 𝚎𝚗𝚝𝚛𝚎 𝚕𝚊 𝚜𝚘𝚞𝚏𝚏𝚛𝚊𝚗𝚌𝚎 𝚎𝚝 𝚕,𝚎𝚗𝚗𝚞𝚒."
— 𝙰𝚛𝚝𝚑𝚞𝚛 𝚂𝚌𝚑𝚘𝚙𝚎𝚗𝚑𝚊𝚞𝚎𝚛





"— 𝙰𝚛𝚝𝚑𝚞𝚛 𝚂𝚌𝚑𝚘𝚙𝚎𝚗𝚑𝚊𝚞𝚎𝚛

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Kazan, Russie
00h05



𝙽𝚒𝚔𝚘𝚕𝚊𝚒̈


Le type me fixe, les yeux déjà remplis de cette peur des faibles. Ça se sent, ça se voit. Son corps a déjà compris ce qui l'attend. L'arbitre signale le début, et mon esprit se vide de tout. Dans ma tête, y'a plus qu'un but : lui éclater la gueule.

Je m'avance, mes poings serrés, prêts à lui faire goûter l'enfer. Ma première droite, c'est un cadeau, direct dans ses côtes. Je sens l'impact vibrer jusque dans mon bras, un bruit sourd, brutal, qui le coupe en deux. Il suffoque, mais je le laisse même pas respirer. Mon poing s'écrase contre sa mâchoire, avec un craquement d'os, comme de la glace qui se fend. Ce bruit, c'est une symphonie. Ça me fait vibrer jusqu'au fond des tripes, une décharge qui me traverse.

Il se redresse, essaie de riposter, pathétique. Dans son regard, je lis une étincelle d'espoir, comme s'il croyait vraiment pouvoir s'en sortir. Je rigole, en le toisant.

— C'est tout ce que t'as, sérieux ? me moqué-je, un sourire carnassier aux lèvres. T'as même pas les couilles pour tenir deux minutes ?

Ma voix, c'est une morsure qui le ramène à la réalité. J'envoie un autre coup, mes jointures éclatant contre sa chair. Le sang gicle de sa bouche, chaud et rouge, éclaboussant mes poings. J'adore cette vision, y'a quelque chose de presque érotique dans ce pouvoir absolu. Il s'effondre, titubant comme une marionnette cassée. Le pauvre con, il sait que c'est fini.

L'arbitre me déclare vainqueur, mais ça n'a pas d'importance. Je sors du ring, la rage brûlant encore en moi, un volcan qu'aucune victoire ne peut apaiser. En passant, j'aperçois Mikhaël, qui me lance un sourire.

— Bien joué, Nikolaï. Comme d'habitude, t'as écrasé ce pauvre con.

Je le snobe, pas besoin de mots pour lui faire comprendre qu'il m'emmerde. Je file aux vestiaires, mon sang bat trop fort, il me faut ce putain de bain pour calmer l'incendie. Je m'enfonce dans l'eau glacée, et le choc du froid me mord. Ce froid, c'est une torture que je m'inflige, comme pour ancrer cette douleur en moi. Les poings serrés sous l'eau, je sens chaque cellule de mon corps geler, me rappeler que même moi, j'ai déjà eu mal. Avant... avant de devenir ce monstre.

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𝐎𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐬𝐬𝐞́Où les histoires vivent. Découvrez maintenant