Allezsavoir pourquoi, Flint voulait se rendre au musée. On a donc prit savoiture pour y aller. Une fois arrivé à destination, je me suisaperçu d'une chose.
«Patron ? Je crois que j'ai pas assez d'argent pour le billetd'entrée...
-Ne t'en fais pas pour ça, je m'en occupe.
-Vous, vous allez me le payer ?
-Mais dans tes rêves !
Ils'est alors approché du guichet d'entrée. Qu'est-ce qu'il avaitderrière la tête celui-là ? J'avais un mauvais pressentiment.
«Bonjour monsieur, que puis-je pour vous ?
-Deux entrées gratuites.
-Pardon, je crois avoir mal compris, mais... vous avez dit "gratuites"?
-T'en donnes bien à ta maîtresse. C'est Britannie, pas vrai ? Amoins que ce ne soit Isabella ? Non, elle c'était la semainedernière. Alors voyons voir, c'est laquelle... Lola ? Cécile ?Rachel ? Ou encore...
-Stop, c'est bon !
-C'était Claudia !
Achaque nouveau nom, le visage du guichetier se décomposait de plusen plus. Il finit par nous tendre les billets avec un sourire crispé.
«Voici vos tickets... et passez une bonne journée.
-N'oubliez pas la monnaie.
-Euh... comment ça ?
-Bah, file ton portefeuille.
Leguichetier était désespéré, mais il le fit quand-même. Aprèslui avoir lancé un sourire moqueur, Flint passa le guichet et noussommes entrés.
«Bon maintenant, aide-moi à chercher.
-D'accord, mais quoi ?
-Mes poings américains bien sûr.
Quoi?! On était dans un musée dédié à l'art antique, commentpourrait-il y avoir des poings américains ?! Mais Flint du lire lasurprise sur mon visage, car il me dit :
«Je crois qu'ici, on appelle ça "les gants du chef de la tribuWanda en Afrique subsaharienne" ou un truc du genre.
-D'accord...
-Hé gamin, on fait un pari ? Le premier qui les trouve reçoit del'argent !
-Si c'est vous qui payez, c'est avec plaisir ! J'accepte le pari.
-OK, à tout à l'heure !
Etil partit comme un flèche.
«Flint, on ne court pas dans les musées ! ...
Aucuneréponse de sa part. En même temps, je crois qu'il se fichaittotalement des règles. Mais moi, j'avais gagné d'avance !
J'avaisdéjà travaillé ici comme guide, avant de me faire renvoyer. Maisc'était pour de toutes petites raisons ! Juste insubordination etmaltraitance des visiteurs... En même temps, il l'avait bien méritécelui-là ! Il était tellement susceptible.
Quoiqu'il en soit, je connaissais l'emplacement du moindre objet dans cemusée. Et sans attendre, je me suis dirigé vers l'exposition surl'Afrique subsaharienne.
Aprèsêtre arrivé devant la vitrine en question, je vis Flint accourir,insultant toutes les personnes qu'il bousculait.
«Tire-toi de là, mamie !
Ilfut légèrement surpris de me voir déjà là. Mais en voyantl'exposition derrière moi, il se précipita vers les gants.
«Oh mes petits chéris !
Puisil me regarda avec un sourire malicieux.
«Merci d'avoir retrouvé mes bébés.
-Et mon argent ?
-Hein ?!
-Le pari ! Vous deviez me donnez de l'argent si j'arrivais avant vous!
-Je te l'ai promis ?
-Euh... non.
-Bah voilà.
Ensoupirant, je laissais tomber. Puis Flint se tourna vers la vitrine.
«Deuxième étape, les sortir d'ici.
-Quoi ?! Mais vous êtes fou !
-Et c'est seulement maintenant que tu t'en aperçois ?
-Pff... Sinon, comment comptez-vous faire ?
-Le truc, c'est que j'aime pas quand on me regarde travailler... On vacommencer par se débarrasser des témoins.
Iljeta un regard aux visiteurs présents dans la salle.
Jene comprenais vraiment pas ce qu'il avait l'intention de faire, maisj'avais un mauvais pressentiment... Je décidais alors de blaguer.
«Et si on utilisait l'alarme incendie ?
-Excellent idée !!! Je m'occupe du feu.
-Non ! Je voulais dire, on pourrait juste la déclencher manuellement,pas besoin de mettre en feu le bâtiment !
-Même pas drôle...
Il y avait des moments commecelui-ci où je me demandais si Flint n'était pas le diable enpersonne. Ça ne me surprendrait même pas.
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Les chroniques d'Alastor : Ange déchu
ParanormálníQuelque part en France, XXIème siècle. James Crews, 17 ans, découvre qu'anges et démons existent, et qu'ils veulent sa peau. Avec l'aide de Flint, un ancien chasseur de primes au passé mystérieux, il devra survivre et découvrir la vérité du monde. ...