Chapitre 8

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Une fois dans le restaurant de l'hôtel, je m'aperçus qu'il s'agissait en fait d'un buffet à volonté ! Trop bien, je crevais de faim ! Mais alors que j'allais me servir un steak, Flint bloqua mon bras.

« On n'a pas le temps. En plus, tu devrais te retenir, tu es en plein entraînement. A la limite, tu peux prendre de la salade.

MAIS C'ETAIT UNE BLAGUE !!!

Non seulement il me torturait lors de mon pseudo-entraînement, mais en plus il me laissait mourir de faim ?! Je n'en revenais pas. Mais lui continua de parler, le plus tranquillement au monde :

« A la place, tu devrais aller aider cette pauvre serveuse là-bas. Elle semble avoir bien du mal. Pendant ce temps, je m'occupe de nous trouver une chambre.

Il ne voyait pas la fumée qui me sortait des oreilles ou quoi ?!

Mais il avait raison. En regardant la serveuse en question, je vis qu'elle était seule. En plus, elle semblait avoir mon âge ! Ce ne devait pas être évident pour elle. Je me suis approché.

« Euh... bonjour ? J'ai vu que tu étais toute seule, alors je me demandais si je pouvais t'aider.

- Merci, c'est gentil. Mais tu as déjà fait ça avant ?

- Je suis serveur dans un bar. Et croit-moi, mon patron est plutôt du genre... tyrannique.

Au fond de moi-même, j'espérais que Flint n'entende jamais ces paroles. Sinon, je pouvais déjà commencer à creuser ma tombe. Mais la serveuse accepta.


Quelques minutes plus tard, mon dos criait grâce. Bon sang, à cause de l'entraînement de Flint, j'avais des courbatures partout ! Quelqu'un prit un verre de vin sur le plateau que je tenais.

« Merci gamin.

Que... quoi ? Flint ? Mais il n'était pas censé réserver une chambre celui-là ?!

« En revanche, tu devrais revoir la taille des verres, ils sont minuscules.

- Qu'est-ce que vous faites là ?!

- Je profite, je profite. Et toi ? Comment ça va ?

J'avais une furieuse envie de lui balancer mon plateau à la figure. Mais bon, allez savoir ce qui risquait de m'arriver après...

Soudain, la serveuse que j'avais aidée vint vers nous et me tendit une liasse de billets. Elle sourit :

« Tient, c'est ton pourboire. Après tout, tu as été super gentil ! Encore merci !

- Désolé, mais il n'a pas encore l'âge pour ça. C'est moi qui m'en occupe.

Quoi ?! Flint venait de prendre MON argent ?! De quel droit ?! Mais la serveuse continua :

« Au fait, on m'a également demandé de vous remettre ça. Au revoir.

Pendant qu'elle repartait, je regardais la sorte d'enveloppe qu'elle m'avait donnée. Il s'agissait plutôt d'un parchemin. Sur le sceau de cire qui le fermait, il y avait un symbole de chrysanthèmes.

Les chroniques d'Alastor : Ange déchuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant