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James avance d'un pas assuré vers une porte située au fond de la salle, Milo et moi sur ses talons. Nous traversons des couloirs sombres et étroits jusqu'à ce que nous arrivions devant une porte en bois massif. James s'arrête et se tourne vers moi, son regard perçant le mien.

— C'est ici que tout va se jouer, Elio.
Je serre les poings, déterminé à ne pas laisser la peur me submerger.

Il lève les yeux vers nous, et je peux voir une étincelle de curiosité dans son regard.

— James, quelle surprise, dit Pablo d'une voix douce mais dangereuse. Que nous vaut l'honneur de ta visite ?

James s'avance, sa présence imposante remplissant la pièce.

— Pablo, nous avons des affaires à régler.

Il jette un coup d'œil vers moi, puis de nouveau vers James. Et pour finir vers Milo.

À ce moment-là, des hommes de main de Pablo rentre dans la pièce nous encerclant.

James, toujours impassible, se tient en arrière, observant chaque mouvement avec une attention glaciale. Milo, lui, reste silencieux mais prêt à intervenir si nécessaire.

— Tu as des dettes envers nous, commence James. Et il est temps de régler ce problème.

Pablo esquisse un sourire froid.

— Je savais que tu viendrais pour ça. Tu es toujours aussi prompt à réclamer ton dû.

— Et toi, toujours aussi prompt à éviter tes responsabilités, rétorque James.

L'atmosphère est électrique, chaque mot échangé semblant déclencher une nouvelle vague de tension. Milo, silencieux mais alerte, scrute la pièce, prêt à intervenir si nécessaire.

— Qu'est-ce que tu proposes ? demande Pablo, les yeux plissés.

— Une solution simple, répond James. Tu régularises ta situation, et nous en restons là. Sinon...

James laisse sa phrase en suspens, mais l'avertissement est clair. Pablo se lève lentement, ses yeux noirs perçant James et moi.

— Sinon quoi ? Tu menaces de me faire tomber ? Je ne suis pas si facile à briser, James.

— Personne n'est intouchable, Pablo, dit James d'une voix calme mais ferme. Tu devrais le savoir.

Il éclate de rire, un rire sans joie.

— Tu penses que tu peux entrer ici et me dicter tes conditions ? Tu oublies où tu es, James.

— Je n'oublie jamais, réplique James. C'est toi qui sembles oublier à qui tu as affaire.

Le silence qui suit est lourd de sous-entendus. Pablo hésite un instant, puis fait un signe de la main. Ses hommes de main se retirent légèrement, laissant plus d'espace autour de nous.

— Très bien, James, dit Pablo finalement. Disons que je suis prêt à écouter ce que tu as à dire.

James hoche la tête.

— Bien. Parlons donc.

Nous nous asseyons autour du bureau, prêts à négocier. La conversation est tendue, chaque mot pesé et mesuré, mais finalement, un accord est trouvé. Pablo accepte de régulariser ses dettes, et James promet de surveiller la situation de près.

𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant