CHAPITRE 1

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I -LIMITATION DE VITESSE

-Tu gardes la voiture, pas le copilote. Aucune négociation possible.

 Aucune négociation possible

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Je me réveille les yeux bouffis, pas par la fatigue mais par la tristesse. C'était définitivement le pire anniversaire de ma vie, le premier anniversaire que je fête en tant qu'invalide, mon 23ème anniversaire.

Malgré tout, je suis contente d'avoir pu conduire à nouveau. Mais ça ne me suffit pas. Aujourd'hui encore je compte chevaucher Jerry. Je prends un rapide petit-déjeuner. Mes neveux n'osent pas m'adresser la parole.

-Désolée pour le fiasco d'hier. -Je murmure plus pour moi-même que pour ma soeur et mes neveux.

-On peut toujours rattraper le coup. J'ai une seconde surprise pour toi. -Annonce-t-elle avec un sourire rayonnant.

Je regarde autour de moi, intriguée. Soudain la porte d'entrée s'ouvre et un grand homme débarque. Il est vêtu d'une magnifique combinaison orange et noir de coureur automobile. C'est probablement mon nouveau pilote. Je suis déçue que Klay soit parti mais tant que je peux continuer à rouler je ne vais pas m'en plaindre.

Il retire son casque puis secoue la tête à la manière d'un surfeur sortant de l'eau. Je reconnaîtrais ces longues mèches noires qui s'échappent de son petit chignon bas entre mille... Mon regard se terni.

-Surprise chérie ? -Demande-t-il. - Désolé, j'aurais voulu venir hier mais mon avion a eu du retard.

-Alexander. -Je murmure.

Il s'approche de moi, me faisait me sentir minuscule puis dépose un genou à terre pour être à ma hauteur et pouvoir m'embrasser. Je tourme la tête sur le côté, histoire que ses lèvres ne rencontrent pas les miennes mais ma joue. Sa barbe rasée de près me pique la peau.

Il s'éloigne de moi et me regarde avec étonnement.

-Les enfants. -Je chuchote comme prétexte.

Mais je sais pertinent que si j'ai refusé son baiser ce n'est pas parce que je suis pudique face à mes neveux.

Il se contente de cette explication et m'adresse un magnifique sourire, mettant en avant ses dents d'une blancheur impeccable et sa fossette droite.

Mes neveux et ma sœur aussi sourient. Ils pensent que je suis contente de voir mon fiancée. Et je devrais l'être, mais ce n'est pas le cas.

Par respect, je me force à sourire et commence à faire la conversation avec le nouvel arrivant comme si de rien n'était.

-Comment s'est passé ton voyage ?

-Horrible mais il en vallait la peine. Ce qui compte c'est la destination.

Il me caresse le menton avec le pousse. Handi affiche une moue de dégoût. Alexander ricanne de sa voix rauque.

𝙂𝘼𝙎𝙊𝙇𝙄𝙉𝘼Où les histoires vivent. Découvrez maintenant