De l'harmonie à la toile

Prologue

L'histoire se déroule à notre époque.

C'est l'histoire d'un jeune garçon nommé Takashi Hikaru.

Fils d'un couple de prodiges musicaux, son père Sakuragi Takashi, virtuose des touches noires et blanches, et sa mère Aya Takashi , compositrice et chanteuse de renom. Notre héros ne sait plus où se mettre entre les dîners et rencontres commerciales ou ses cours de piano privés qui lui sont donnés par son père qu'il pourrait qualifier de détestables.

Ayant une situation financière aisée depuis son plus jeune âge, Hikaru trouve la vie trop facile. Il constate de nombreuses injustices dans ce bas monde et ne comprend pas pourquoi ,lui, a eu la chance de vivre confortablement depuis petit alors que ses amis, eux, n'arrivent pas à faire ce qu'ils veulent quand ils le veulent.

Sa principale qualité, qu'il qualifie de "parasite", est son talent inné pour s'adapter à n'importe quelle discipline. À l'âge de ses 8 ans, il connaissait déjà par cœur plus d'une dizaine de partitions au violon et pouvait jouer des morceaux de Chopin ou même Beethoven au piano.

Mais ce qu'il détestait le plus, c'était ses "amis".

Tous fils de riches issus de la haute société, entre la fille du comte voisin, les fils jumeaux dont les parents étaient très influents dans le gouvernement, ou encore des marquis de gauche à droite, il n'en pouvait plus.

Hikaru est quelqu'un de très sensible mais qui déteste l'injustice, du moins selon lui, bien évidemment car il n'est personne pour juger.

Il y avait bien une chose qui fascinait ses parents, c'était sa façon de jouer du piano, bien distincte des autres pianistes. Peu importe la musique, la partition ou même un simple fredonnement, il pouvait la rejouer note pour note.

Il faut dire que son père a toujours un peu jalousé son fils pour cette oreille particulière. C'est ce qui va conduire le petit garçon à ressentir du dégoût même envers la musique, et surtout envers son propre talent.

Durant toute sa jeunesse, il subira la fausseté de l'humanité, celle qui n'est là que pour l'argent, la gloire et la course à celui ou celle qui va piétiner son adversaire en premier. Son seul moment de "repos", comme il aime l'appeler, c'est quand ses parents n'ont pas le choix et qu'ils ne peuvent pas prendre leur fils avec eux lors d'une convention officielle ou encore en voyage d'affaires par exemple.

Considérant le fait qu'il est encore jeune, ses parents ne veulent pas lui laisser la responsabilité d'une demeure de plusieurs millions avec seulement des domestiques, non pas qu'ils n'ont pas confiance en leur personnel, loin de là, mais ses parents sont très pointilleux et sont très protecteurs envers leur seul et unique fils.