𝓣𝓮𝓷𝓭𝓮𝓻𝓷𝓮𝓼𝓼

5. ☆✩𝑬́𝒕𝒐𝒏𝒏𝒆́𝒆ఌ

𝐌𝐈𝐑𝐀

Il est exactement une heure du matin. Je n'arrive pas à fermer l'œil de la nuit.

Je suis assise confortablement dans mon immense salon où j'ai une vue sur l'entièreté de la ville. La moitié de la ville est endormie sauf moi.

je n'arrête pas de penser à mon exclusion et quand j'ai "avoué" avoir harcelées ces jeunes filles.

Comment j'ai pu dire oui sans hésiter ?
Sachant que tout ça est un grotesque mensonge.

Je voulais partir d'ici

Mais je déteste tout ici. Que cela sois à Londres ou à Boston.

Je ne me sens à ma place nulle part.

Je déteste ma vie

Je me déteste d'agir de ces façons

Je déteste me comporter comme une adolescente insolente et égocentrique.

- Je n'en peux plus de jouer un rôle ridicule.

Dis-je avant de lâcher prise et de m'écrouler sur le canapé.

Je suis épuisée, je veux que ça s'arrête. Mes yeux commencèrent à s'embuer.

Je me levai subitement et fronçai les sourcils.

" Pleurer c'est pour les faibles"

Cette voix résonne sans cesse dans ma tête.

Je n'ai pas le droit
Je ne m'y autorise.

Je ne m'autorise pas à chouiner comme la fait Violette, la junkie et tant d'autres.

Je me dirigeai brusquement vers ma chambre en direction du dressing et enfila un col roulé noir, un pantalon de la même couleur ainsi qu'un tweed bleu marine.

Éteignant mon portable je pris mes jambes à mon coup après avoir récupérer mon livre sur le chevet de ma suite.

Je quittai l'appartement et mis mon téléphone dans ma poche.

Je pris un ascenseur et indiquai le prochain étage.

Les cheveux coiffées d'une petite tresse laissant deux mèches devant mon visage.

Je fixais mon reflet dans le miroir pitoyablement. Je n'ai même pas pris la peine de me maquiller.

Je ne me sens pas bien du tout je dois prendre l'air. Et j'ai besoin à tout prix de lire.

Essoufflée, je me tiens fermement sur la barre en fer impatiente de sortir de ce foutu gratte-ciel.

Quand l'ascenseur s'ouvrit sur le hall d'entrée, je me précipita vers la sortie sous les regards scruteurs des passant.

Je m'en contre fous de leurs regards fâcheux, qu'ils aillent tous se faire voir.

Je repris enfin mon souffle et me dirigea vers le petit parc pour enfants que j'avais remarqué le jour où je suis arrivée à Boston.

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Trois jours, se sont écoulés après mon arrivée à Boston.

Je n'ai reçu aucun appel ou un quelquoncque message de ma misérable mère.

Elle continue de faire la morte et refuse catégoriquement de me joindre par téléphone.

Après ma fuite que j'ai faite la veille. J'avais finis par rentrer de sitôt.

On est samedi soir, je veux profiter de mon dernier week-end avant d'entamer un nouveau lycée avec de nouvelles personnes que je vais sûrement haïr.