Ben et Yaëlle sont entrés avec la fille, tenue par Ben. Ben me demande :
- Où veux-tu qu'on la mette ?
- Nulle part, lui répondis-je. Détachez-la et empêchez-la simplement de sortir de cette maison.
Yaëlle me regarde et me lâche :
- Eden, qu'est-ce qui t'arrive ? C'est la première fois que tu nous demandes de faire ça. Elle t'a fait quoi ? Elle est de mèche avec un gang rival ou quoi ?
- Non... non, rien de tout ça, juste elle a voulu jouer et j'ai accepté son jeu.
- Quel jeu ? me demande Yaëlle, les yeux écarquillés.
La fille, qui venait de se faire détacher, lâcha :
- Je n'ai proposé aucun jeu.
Je lui lance un regard noir et elle déglutit.
Je réponds à Yaëlle :
- Elle a joué avec mes nerfs, à moi de le faire, lui dis-je froidement.
- Je te reconnais plus, Eden, me dit Yaëlle, déçue.
Ben regarde la fille et lui dit :
- Bon, étant donné que tu ne peux pas sortir de la maison, autant te faire visiter. Tu viens, lui dit-il en posant sa main sur son dos.
D'un coup, je la vois se reculer, pousser Ben méchamment et lâcher :
- Non... non, je ne veux pas visiter la maison de mon kidnappeur, je veux rentrer chez moi, un point c'est tout. Désolé Ben, j'ai bien compris que toi et Yaëlle vous ne faites qu'obéir aux ordres de cette hommes horriblement cons.
Je serre mes poings, ferme les yeux et respire profondément. Je les rouvre et m'avance dangereusement vers elle. Je la chope par le bras et lui dis :
- La liberté de gambader dans ma maison ne te plaît pas, alors tu vivras en captivité dans ma cave. Tu m'appelles quand tu changeras d'avis.
Ma main serre de plus en plus fort son bras. Nous descendons vers la cave et elle grimace. Elle me dit :
- Quoi, la cave ? Un psychopathe que tu es, pourquoi tu me fais ça ?
D'un geste de bras, je la lance dans la cave et lui réponds :
- Il ne fallait pas jouer, poupée.
Je referme la porte de la cave et lui dis :
- Bon séjour, poupée.
Je remonte dans mon salon, Ben me regarde les bras croisés. Je le regarde à mon tour et lui dis froidement :
- Quoi ?
- Tu fais n'importe quoi, me répond Ben.
- Écoute-moi, mêle-toi de tes affaires, compris ?
Je tourne les talons et me dirige vers ma chambre, sauf que d'un coup, ma bagues me brûlent.
- Aïe !, criai-je avec une pointe de douleur.
Yaëlle se tourne vers moi inquiète et me demande :
- Eden, ça va ?
- La bague m'a brûlé, lui dis-je en enlevant la bague. J'étais marqué d'une brûlure sur mon doigt.
Elle s'approche de moi, regarde la brûlure et me dit :
- Cette objet est vraiment bizarre, moi qui croyais que la magie n'existait pas, jusqu'à présent, voilà que maintenant une bague brûle le doigt d'Eden. Tu crois que ça a un lien avec le monde magique ? me demande-t-elle.
Je lui réponds :
- Je n'en sais rien.
Je remets la bague sur un autre doigt et monte dans ma chambre. Une fois arrivé dans ma chambre, je dis :
- Porte magique, viens à moi.
La porte apparaît, je l'ouvre et entre dans le portail. J'ai été pris de peur quand j'ai vu cette chose à l'apparence d'un humain. On dirait un dieu de la mort, comme dans "Death Note". Il est horriblement moche. J'ai reculé, tout en étant terrifiée, j'ai trébuché et suis tombée en arrière. J'avais l'impression de voir la mort en face de moi. Il me regarde et lâche :
- Voyons, pourquoi as-tu si peur ?
Je reprends mon sang-froid et lui réponds :
- Tu as remarqué le monstre que tu es ?
- Oui, me répond-t-il. Je le sais parfaitement. Je suis la créature chargée d'être en ta compagnie, tout comme ton ami le chat.
- Ce n'est pas mon ami, lui lâchai-je. Mais d'ailleurs, où est-il ?
- Tu ne le reverras pas tant que tu ne seras pas un petit enfant sage dans ton monde, me dit le monstre.
- Pff, bon, okay, tu vas me dire où est le chat, lui dis-je avec une point d'énervement dans la voix.
- Tu n'admets pas que c'est ton ami mais tu veux le revoir, tu es vraiment bizarre.
- Où est le chat ? hurlai-je.
Je m'approche de lui dangereusement et lui dis : "Je n'ai pas peur de toi, sale monstre, alors tu ferais mieux de faire ce que je te dis."
Le monstre, étant tout de même trois fois plus grand que moi, une fois face à lui, je lève la tête. Et là, je vois son visage, il s'est décomposé. Il me lâche :
- Chef de gang ou pas, j'ai pas peur, gamin. Comme tu le vois, je suis un monstre qui ne craint pas la mort. C'est moi qui la donne, la mort. Alors, si tu ne veux pas mourir, tu ferais mieux de reculer. Et si tu veux revoir ton chat, alors deviens gentil, fais une bonne action dans ton monde.
Il avait l'air de savoir dans le moindre détail tout ce qui se passait dans mon monde. Serait-il une créature qui voyage entre les deux mondes ?
- Tu es perspicace, mon gars, me dit-il en confirmant mes pensées. Je baisse la tête et lui dis : Que dois-je faire pour revoir le chat, à ta place ?
Le monstre me répond :
- Libère la fille que tu as kidnappée.
- Hors de question, lui lâchai-je.
Le monstre,
avec un grand sourire, me dit :
- Enchanté, nouveau compagnon, en me tendant la main pleine de bijoux gothiques au bout de ses doigts, des ongles comme des griffes. Même sa main me terrifie.
- Serre-moi la main, me dit le monstre. Il y a des gens qui sont morts comme ça.
Alors, je lui serre la main et là, il me lâche et me dit :
- Bon, les choses intéressantes peuvent commencer. Je suppose que le chat ne t'a pas parlé de notre village.
Je lui réponds :
- Si, si, il m'en a parlé. Pourquoi ?
- Tu le verras par toi-même, me dit le monstre en rigolant.
Il s'arrête tout à coup de rire et me dit :
- Suis-moi.
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Éden et le monde magique
RomansÀ 12 ans, j'ai perdu mes parents. Il est difficile de grandir quand ton enfance a été totalement détruite. La seule chose que tu veux, c'est pouvoir revenir en arrière ou aller dans un monde magique pour vivre l'enfance dont tu rêves, même si tu as...