---Il quitta la pièce sans un regard en arrière, ses pensés tournés vers Caterina. Il sortit de sa poche son collier, celui qu'il avait récupéré après l'incident.
Zane : Thomas, viens ici.
Thomas s'approche et incline la tête.
Zane : Je veux que tu installes un système de tracking dans ce collier.
Thomas prit le collier, examinant le bijou délicat.
Thomas : C’est pour Caterina, n’est-ce pas ?
Zane acquiesça, son regard sombre.
Zane : Oui. Je ne veux plus jamais qu’elle soit en danger. Je veux savoir où elle est à chaque instant. Si quelqu’un ose encore s’en prendre à elle, ils le regretteront amèrement.
Thomas hocha la tête, comprenant la gravité de la demande.
Thomas : Considère que c’est fait, chef. Je vais m’occuper de ça tout de suite.
Zane regarda Thomas s’éloigner avec le collier, son esprit tourmenté par une multitude de pensées.
Il se sentait déchiré entre la rage qu’il ressentait pour ce qu’Adriano avait fait et la douleur de revoir Sylvia, la femme qui l’avait abandonné.
Mais au milieu de ce chaos émotionnel, une chose restait claire : sa détermination à protéger Caterina.
Il monta les escaliers pour rejoindre la chambre où Caterina se trouvait. En entrant, il la vit assise sur le lit, les yeux rouges d’avoir trop pleuré.
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Pdv Caterina
La douleur de la perte d'Emilia ne me quitte pas pendant plusieurs jours après son enterrement.
Zane m'avait ramené toutes les photos et affaires nécessaires de la maison et je le remercie.
Zane : Tu sembles inquiète.
Caterina : Normal. Ma vie a complètement changé.
Zane : Je ne suis pas doué pour ça mais...
Il met sa main sur mon épaule.
Zane : Tout ira bien.
Je le fixe de stupéfaction.
Caterina : Ton attitude a drôlement changé...
Zane : Je dis ça seulement pour que tu te calmes.
Ah.
Caterina : Comment veux-tu que je me calme alors que tu m'as menacée d'une punition il y a quelques jours ?
Zane : Tu es terrifiée ?
Il fait un pas en avant comme si un animal s'apprêtait à sauter sur sa proie.
Caterina : N-non. Tu ne me fais pas peur.
Zane : Ah bon ?
Je recule pour garder une distance entre lui et moi, même si je sens que je veux rester proche de lui.
Mais pourquoi ?
Caterina : Je sens une drôle de sensation autour de toi...
Zane : De peur ?
Caterina : Je pense.
Je le défie du regard.
Je sens le mur froid derrière moi.
Zane : Pourtant... une personne qui a peur ne défie pas du regard.
Je tourne la tête mais il m'en empêche.
Puis tout à coup il colle ses lèvres aux miennes et la même sensation dans mon cœur frappe de nouveau.
Avec des gazouillements dans mon ventre.
Je le pousse loin de moi et il me regarde avec un demi-sourire.
Caterina : Q-qu'est-ce que tu crois être en train de faire ?
Zane : Dois-je demander la permission ?
Caterina : Nous ne sommes même pas deux amoureux !
Zane : Le chef ne demande jamais l'avis de la cible sur la punition.
Quoi ? C'était ma punition ?
Il quitte la pièce en sachant très bien qu'il laisse une Caterina désemparée derrière lui.