Ton cœur contre le mien

Prologue

J'ouvre les yeux, nous sommes encore dans la voiture. Je me tourne et vois mon frère qui joue sur sa switch. Ma mère conduit l'automobile et elle tourne pour entrer dans le quartier. Bien évidemment, il y a un siège vide, celui de mon père. Il n'est plus là depuis un bout et quand je dis un bout, c'est depuis que j'ai 4 ans qu'il est parti sans revenir. Nous avons décidé de déménager depuis ce qui s'est passé 4 ans plus tôt. Ma mère se stationne dans notre parking et Al sort tout excité de découvrir la maison. Je sors avec peu de motivation et ma mère me tient par l'épaule.

Trisha: Aller, Edward, mon grand, tu vas aimer cet endroit. En plus, notre voisin a des enfants qui ont à peu près ton âge.

Edward: Ça ne me motive pas plus, maman.

Trisha: Regarde ton frère, il a l'air content, pourquoi ne pas partager cette joie?

Edward: Tu sais très bien pourquoi...

Dis-je en croisant mes bras. Elle me caresse le dos et entre dans la maison. Je la regarde et entend un bruit venant des voisins. Je tourne ma tête pour voir des garçons qui se bagarre pour entrer dans leur voiture. Comme ils sont bêtes. Il y a aussi leur mère et père et pour finir, leur sœur. Elle leur dit au revoir et la voiture s'en va. Son regard me croise ce qui me fait courir dans ma maison. Je suis sûr qu'elle me trouve bizarre. J'enlève mes chaussures et monte en haut pour voir ma chambre. Bien sûr, il n'y a qu'un lit avec des meubles mal placé ainsi que de la poussière. Je prends un balai et commence à balayer le sol, ensuite je bouge les meubles pour que ma chambre aille de l'allure. Enfin, ma partie préférée, la décoration. Je range mes vêtements dans la commode et j'organise mes livres et mon bureau. Une demi-heure plus tard, je finis et je soupire de contentement. Ma mère nous appelle pour manger et nous courons en bas.

Ellipse du lendemain matin

Bon, je vais un peu visiter le quartier, il a l'air sympa. Alors que je mets mes chaussures, on cogne à notre porte. J'ouvre la porte pour voir la voisine avec sa fille qui tient une assiette. J'appelle ma mère et les deux commencent à parler et faire connaissance. Je sors et ma mère m'arrête.

Edward: Quoi?

Trisha: Tu ne connais pas les lieux et madame Thompson a dit que sa fille va t'accompagner!

Edward: Maman! J'ai pas besoin qu'on me tienne compagnie! Ensuite, je prends mes marches pour avoir mon temps privé!

Trisha: Edward, on ne connaît pas encore les gens ici!

Je soupire et la fille sort avec moi dehors. Pourquoi ma mère me fait-elle ça? Elle me regarde et je fais tout l'inverse.

Katherine: Mon nom c'est Katherine!

Edward: Cool, moi c'est Edward...

Dis-je d'un ton sarcastique. Elle me sourit d'une manière perturbante. Je la regarde et elle n'arrête pas de me fixer.

Katherine: Donc, tu vas aussi en secondaire 1 l'année prochaine?

Edward: Euh... Oui, c'est ça...

Katherine: Dans quelle classe?

Edward: Classe 13.

Katherine: Moi aussi!

Edward: Génial...

Nous continuons notre route et nos deux mains s'effleurent mais contrairement au film romantique, au lieu de rougir et de paniquer, nos regards se croisent. On a tous les deux eu la même sensation. Qui porte en plein été des vêtements longs avec des gants. Ceux qui cachent des choses. Une fois de retour à la maison elle repart chez elle et me dit bye d'un air toute joyeuse. Je ne la comprend pas. Finalement, c'est elle la bizarre.

Alphonse: Alors, le quartier, il est comment?

Edward: Grand et joli...

Alphonse: Cool!

Nous allons chacun faire nos trucs. J'entre dans ma chambre et m'installe dans mon lit. Je regarde mon téléphone et reçois une notification d'Instagram. C'est Katherine! Pas croyable, cette fille me stalk après une marche?! Elle m'a demandé en ami... Je n'y touche pas mais regarde son compte. Elle semble aimer tout sur tout.

Alphonse: Qu'est ce que tu fais? Tu stalk notre voisine?

Edward: QUOI?!?! NON!! C'EST ELLE QUI FAIT ÇA!!!

Il rit et je lui tire les cheveux. Il est bête mon frère des fois. Quelques secondes plus tard, une fois que nous sommes plus calmes, Alphonse me regarde.

Alphonse: Edward, tu sais que tu peux enlever ton gant à la maison?

Edward: Je le sais mais... Je préfère le garder...

La nuit, nous allons dormir quand mon frère demande:

Alphonse: Hé Edward... Tu peux me raconter de nouveau l'histoire...

Edward: Oui mais ne viens pas me poser dix milles questions comme la dernière fois!

Il rit et je saute de mon lit vers le sien. Nous nous installons confortablement côte à côte et je commence à lui raconter mon histoire.