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Arès était chez moi pour l'exposé et il a vu mes cicatrices.

Il m'a regardée et j'ai détourné les yeux ; je ne voulais pas voir le dégoût ou la pitié comme dans le regard des autres.

Il a levé mon visage et m'a souri. Pour la première fois, je n'ai vu ni dégoût ni pitié comme dans le regard des autres, mais un regard compatissant.

Je ne sais pas pourquoi j'avais peur parce que je sais qu'Arès n'est pas comme ça, il n'est pas comme les autres, mais je ne voulais pas qu'il parte.

Il a pris un des marqueurs que nous utilisions pour l'exposé et il a commencé à me faire des petits dessins sur mon bras, là où il y avait mes cicatrices, et il a commencé à me parler comme si de rien n'était.

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