"En ménage ?" ma voix monta dans les aigus à l'entente de sa proposition. Cet après-midi les rayons du soleil réchauffaient et éclairent la pièce grâce à leur lumière estivale. "D'accord" j'avais accepté sans grande considération aux conséquences qu'aurait ce simple mot d'accord. Le lendemain de soirée de fin de master, j'étais en train de faire mes cartons pour le domicile de Segasaki. Tout en emballant mes livres préférés des larmes coulaient le long de mes joues. Je disais adieu à mon seul rattachement avec la France. En effet, ce sont mes parents qui m'ont acheté ce premier appartement et je ne les voyais plus sauf à Noël et encore pas tous les ans. Cependant cette année je devrais pouvoir aller en France si mon patron voulait bien m'accorder mes congés. Sur cette note positive je partis au travail, j'étais expert-comptable d'une entreprise de papeterie très connue Mont Blanc. Enfin, la journée d'aujourd'hui était pluvieuse avec un assez haut taux d'humidité. Dans le métro je regardai comme à mon habitude la chaine météo où travaillait Mizuki. Celui-ci ne me parlait plus depuis deux semaines et rentrait tard à la maison. De plus cela faisait quelques jours qu'il ne mangeait plus à la maison. Peu après je reçu un appel des ressources humaines m'annonçant mon affiliation à la maison mère. Pour faire plus simple je venais d'être promu mais plus important les bureaux de la maison mère se situait dans le même gratte-ciel de ceux de [nom chaine télévision]. Cela veut dire que je verrais Segasaki plus souvent et ça me remplit de joie ! D'un pas assuré et joyeux je me dirigeai vers mes nouveaux bureaux. Arrivé devant le portique de sécurité, je bipais ma carte quand soudain je le vis souriant à la nouvelle présentatrice météo. Celle-ci avait l'air aux anges. Mes yeux se remplissaient de larmes alors je passai vite sans hésiter ou m'attarder. Je ne fis pas attention à la jeune femme qui me fixai. Entrant dans l'ascenseur j'entendit une voix que je reconnu immédiatement :
"Monsieur, bloquez l'ascenseur, s'il vous plaît !"
Le claquement de talon accompagnait ces veines paroles car je me précipitais pour fermer cette porte. Seul dans l'ascenseur, je repassai ces scènes. "Il lui souriait" n'arrêtait pas de me susurrer mon esprit, plus j'y pensait plus cela me plombais mon moral. Dans un soupir je sorti de l'ascenseur. Jamais il ne m'avait souri comme cela, jamais il ne m'avait montré de l'attention. Je croyais qu'il était comme cela avec tout le monde. Visiblement je m'étais totalement trompé. Les lèvres tremblantes je m'avachis tel un phoque sur mon siège de bureau. Le bureau en face de moi à autant de personnalité qu'un mur d'hôpital délavé et moisi. Enfin ma lampe jaune et mon clavier arc-en-ciel apporte un peu de GAYté. Le soir tomba et la porte de mon bureau s'ouvrit sur la tête de golmon de Jean-Christine autrement appelé Jean CRI CRI. Plus sérieusement la porte s'ouvrit et Mizuki entra dans mon bureau.
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My personnal weatherman réécriture.
RomanceCoucou, sans cette histoire TP et Mizuki vont découvrir comment manger proprement du pain et bien d'autres aventures les attendent. L'histoire original appartient à Nikke Taino.