Poème sans nom

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Tous les jours, j'ai une douleur horrible au cœur,

Une douleur qui provient de cette amitié,

Qui était parfaite, on était comme deux sœurs,

Mais c'est le choix de la vie, qui commence à nous séparer.


Tous les jours, je pense à toi,

Triste et en colère parfois,

Donne moi une raison de croire en ça,

De penser que cette amitié n'est pas fini pour toi.


Cette douleur intense s'amplifie,

Toujours plus, elle grandit,

Mais j'ai mal pour cette amitié sincère,

Qui risque de finir en poussière.


Il est tard pour changer la décision,

L'averse à déjà changer la direction,

De cette amitié qui n'est plus qu'une dérision,

Comme si ce n'était qu'un simple chiffon.


Je t'en supplie de tout mon cœur,

D'effacer ce sentiment de douleur,

Ce sentiment d'abandon intense,

Qui devient petit à petit immense.


Explique moi au moins pourquoi, 

Tu as fait ce douloureux choix,

Chez moi, il pleut,

Le ciel aussi est brouillardeux.


Mais sache qu'importe ta direction,

Toi, tu resteras gravée dans mon cœur à jamais,

Pour moi tu resteras celle avec pleins d'ambitions,

Celle qui restait toujours gaie.


Tu garderas toujours cette ardeur,

Qui malgré la douleur fait venir la douceur,

Tu sera au plus profond de mon cœur,

Pour qu'enfin, je pense au bonheur.


Rien n'effacera cette amitié,

Même pas les souvenirs arrachés,

Je supporterai pas de tourner la page, 

Non je n'aurais jamais le courage.


Et encore je pleure doucement,

Et encore les larmes coulent lentement,

Cette douce mélodie qui résonne,

Dans ma tête tout m'abandonne.


Et puis j'ajoute de nouveaux vers,

À ce poème éphémère,

Je regarde le ciel gris,

Encore et encore de là où je suis.


Un peu de bleu traverse ces nuages,

Je me demande si je devrai tourner la page,

Finalement, je ne le ferais pas,

Je n'ai pas le courage de t'oublier toi.


Ça doit faire au moins l'énième fois,

Que je pense à toi encore une fois,

Et toujours lentement,

Les larmes qui coulent le font toujours doucement.


A force j'ai le visage mouillé, 

À force je n'en peux plus de m'humilier, 

Ça y est, ça fait trois heures que j'ai commencé,

À écrire ce poème, à le continuer.


J'en peux plus, ça m'énerve,

Je veux que tu me reparles un jour,

Les souvenirs, je les conservent,

S'il te plaît dis moi au moins bonjour.


J'ai mal au cœur de te voir,

A chaque fois que tu passes devant moi,

J'ai une douleur infinie,

Qui jamais, ne se termine.


J'ai envie de continuer à écrire des lignes,

De ne jamais terminer ce poème rectiligne,

Mais je vais devoir un jour le faire,

Avoir le courage de ne pas pleurer par terre.


Finalement je me dit,

C'est les trois derniers vers,

C'est fini, c'était ma douleur infinie. 

Si le Cœur s'exprimait...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant