Chapitre 1

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Lundi 07 Octobre

Lundi 07 Octobre

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-Ferran-

Les souvenirs de ma nuit d'hier soir en tête, je rentrais sur le terrain. Pour cette deuxième partie de saison, je m'étais promis de tout donner. Je ne voulais pas partir l'été prochain, enfin si j'étais encore là...J'allais tout donner pour rester au Barça, coûte que coûte. 

Aujourd'hui était une belle journée. Journée où l'équipe jouait contre celle de Valence. Une journée où mon équipe actuelle jouait contre mon club formateur. 

C'était compliqué dans ces moments parce que j'aimais l'autre club, mais je savais que je me devais de leur faire mal. Puis, il fallait que les deux équipes soient fières de moi. L'une m'avait formé et l'autre avait prit la relève. 

Pedro me tapant sur l'épaule, je sortais vite de mes pensées. 

- Toi, tu penses encore à la fille d'hier soir ! 

Hier soir, nous étions allés à une soirée d'anniversaire et on pouvait dire que j'avais bien plût à celle qui fêtait son anniversaire. J'étais venue à son anniversaire mais je ne la connaissais même pas, c'était une amie d'un ami d'un ami...enfin bref, Pedro la connaissait de très loin. 

- Crois moi ou non, c'est pas du tout ce à quoi je pensais...

Il était vrai qu'elle était mignonne, mais pas de là à hanter mes pensées non plus. 

- T'as eut son numéro ? 

- Non et j'en voulais pas. On a passé une nuit ensemble et c'était sympa mais je veux pas la revoir. 

- Ca c'est parce que t'as une petite bite Ferran, t'as pas besoin d'en avoir honte tu sais ? Ce qui compte c'est que tu profites de ta jeunesse ! 

- Ma petite bite elle t'emmerde Pedro. Je veux pas revoir cette fille c'est tout. C'était un plan cul et ça s'arrête ici. 

- Va falloir que tu penses à te caser un jour Ferran...

Depuis pratiquement un mois il ne me parlait que de ça. Cette Charlie avait beaucoup d'effet sur lui, cela se voyait. Il était devenu encore plus chiant. 

- J'ai 24 ans Pedro, je veux juste profiter de la vie. 

- Mais tu peux très bien profiter de la vie en ayant une copine ! 

Voyant que je commençais à perdre patience et à m'énerver, il finissait par partir et allait faire chier quelqu'un d'autre avec son humeur d'homme amoureux. Je n'avais pas besoin d'une femme dans ma vie et je m'efforçais de lui rappeler. Il était vraiment lourd avec ça. 

J'aimais bien ma vie. Je vivais football, un peu de fête et de ma famille. Cela me suffisait amplement. Alors oui, parfois quand l'occasion se présentait je passais une nuit avec une inconnue et seulement une nuit. Je ne voyais pas où était le problème et ce mode de vie m'allait très bien. J'étais libre comme l'air depuis la fin de ma relation avec Sira. 

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