Nous étions en train de jouer dans la forêt, moi et ma soeur. On s'amusait à se cacher et attraper les petits lapins puis a les relâchés et celui qui en attrapait le plus gagnait. Ma sœur de 9 ans, assez discrète et toujours sur ses gardes et bien attentive à son environnement, réussissait presque tout le temps à en attraper au moins 2. Quand elle s'allongeait au sol prête à sauter sur sa proie, ses cheveux long noirs d'au moins 40 cm, touchaient le sol. Au bout de quelques heures de chasse aux lapins,quand nous commencions à avoir faim, alors, nous décidâmes de faire la course jusqu'à la maison. Une fois arrivés, nous commençâmes à ralentir avant de remarquer que toute la meute était réunie. Un homme, grandet imposant, aux cheveux cours bruns, une barbe mal entretenu, des ongles noirs; était accompagné de 6 autres personnes toutes aussi baraquées les uns que les autres, donnait comme des ordres à notre meute. Mes amis qui avaient 14 ans, étaient derrières ces hommes, la peur qui ressortait de leur yeux, devant le plus imposant des hommes se trouvaient leurs parents en pleurs implorant sa pitié. Lui était indifférent face à cette scène.
J'avais bien compris qu'il s'agissait de la meute de la foudre qui venait chercher les plus jeunes pour les emmener au sein de leur meute. Je pris le bras de ma soeur et la tira derrière un des bâtiments pour se cacher, je lui ordonne de ne pas faire de bruit pour pas se faire remarquer. La peur se voyait dans mon regard lorsque je lui ai dit de faire le silence. Ce simple fait, la faisait frissonner. Adossé au bâtiment, j'observais la scène de loin remplis de peur. Je tenais la main de ma soeur, celle-ci me serrait la main en tremblotant. Elle ressentait ma peur. Et pourtant seulement peu de chose me faisait peur.
Soudainement, surgit de derrière un grand chêne, une sorcière. Elle était terrifiante et elle cherchait quelque chose. Cette chose était ma soeur. Les sorcières kidnappent de jeunes enfants pour leur potion de rajeunissement. A cause de la peur que ce soit ma soeur ou moi nous n'avions pas sentis sa présence. Comme quoi quand la peur nous envahit, nos sens les plus utiles sont affaiblis. Moi qui étais toujours en train d'observer, je sentis d'un seul coup mon corps tout entier se lever dans les airs avant de me fracasser contre l'arbre dont elle sortait, le coup était d'une telle violence que mon esprit et ma conscience devinrent noirs. Je sentais mon sang chaud dégoulinant le long de ma joue et j'entendis des cris effrayés qui venait de la meute. Puis, le cri de ma soeur retentit, ce qui me fait ouvrir les yeux. Je me releva avec difficulté et observa la scène ; ma sœur était tombé au sol, la sorcière se dirigeait avec lenteur vers elle son sceptre à la main, près à infliger un coup puissant. Au loin j'entendis ma mère hurler. Avec la force qui me restait, je me jetais sur la sorcière en la poussant violemment, tout en lui criant : " laisse ma soeur tranquille sale monstre !" J'étais bien trop faible pour me battre avec elle, mais je me devais de protéger ma soeur.
Ma mère se mit a courir dans notre direction, la rage dans les yeux en hurlant : " ne touche pas mes enfants ! " . Ma mère était une femme redouter et respecter de tous, tant par sa puissance que par son grade. Après s'être pris un coup de griffe dans le visage, la sorcière, désormais allongée au sol, se téléporta toujours sous le choque. Ma mère se jette sur ma soeur et moi, nous demandant si nous allions bien et vérifiant si on était blessé. Je regarda vers mon père et les inconnus, le plus imposant d'entre eux se tourne vers de ses collègues le plus proche et lui murmura quelque chose à l'oreille. Puis il appela un autre homme, le plus jeune... Mon grand frère. Ils discutèrent de quelque chose que je pouvais pas entendre mais j'eu aucun mal à deviner qu'ils parlaient de moi au vus des œillades qu'on me lançait.
Grâce à mon ouïe j'entendis mon frère trahir notre secret. Il était de leur côté et j'avais déjà remarquer que petit à petit il s'éloignait de nous, pourtant quand on était petit on étaient si proche, se n'est plus le cas désormais.
L'homme imposant regarda mon père droit dans les yeux avant de dire avec férocité : " Tu croyais vraiment pouvoir me cacher infiniment ton enfant Tyler Wolff !? " , mon père lui répondis: " Je l'aurai fait et j'aurai réussi si ils n'avaient pas été attaqué par cette sorcière ! Tu n'a aucun droit sur mes enfants. Tu m'a déjà pris mon fils aîné, j'aurai tout fait pour te les cacher." L'homme repris avec insolence: " très bien dans ce cas, tuer la fille ! Le gosse peut nous servir."
Les hommes gardaient la meute à l'écart de la scène, mes parents et moi étions au premier rang pour voir Emie se faire assassiner. Mes parents étaient enchaînés, ils avaient beau crier ça ne servait à rien. Il allait le faire. Il allait lui ôter la vie. Mon frère ne disait rien. Je me mis à le haïr au plus profond de mon âme. Je voulais qu'il le stop. Je voulais qu'il l'en empêche. Je le voulais... mais il ne le faisait pas. Il regardait la scène sans agir ou réagir à part détourner les yeux. Il n'osait pas regarder la mort en face. Ma mère non plus, elle fermait les yeux en le suppliant de ne pas le faire. C'est à se moment là que j'ai vu que ma mère pouvait s'affaiblir à ce point. Mon père le menaçait faiblement, soumis par la peur. Ma sœur elle, ne comprenait pas, elle n'avait rien fait, mais une lame tranchante était sous sa gorge humidifier par les larmes de terreur.
L'homme tenait la lame, il ne tremblait pas. Il savait se qu'il faisait . Que se soit avant, pendant ou après que la lame soit partie. Il l'a tenait si près de la gorge d'Emie que l'on pouvait voir son sang commencer à dégouliner. Elle qui criait de douleur et tremblait de tout son long. Avant que le coup parte, l'homme regarda mon père, ma mère et fini par me regarder droit dans les yeux en souriant. Puis le point serrant le manche noir du couteau, il le fit s'envoler dans un élan de joie et de fierté. D'un seul coup rapide, le brouhaha qui étouffait la meute se transforma en un silence de mort et aussi noir que la nuit qui commençait à tomber. Les cris de ma soeur se noyaient. Elle tomba peu de temps après au sol, le sang dégoulinant de son corps commença petit à petit à coaguler et former une flaque dans laquelle elle se noyait. La scène à laquelle j'assistais au premier rang détruit d'un seul coup mon respect envers cet homme. Ma sœur, au centre d'une flaque rouge, sans vie, sans bruit, sans mouvement.
Ma mère s'effondra sans laisser passer aucun cri. Mon père regardait dans le vide sans rien dire. La meute était en état de choque et les mères serraient leurs enfants auprès d'elles. Les jeunes de l'autre côté ne disaient rien. Certains ne regardaient même pas la scène. Dans tous ça, Kyle lui... lui, il ne disait rien mais il regardait la scène d'une telle indifférence qu'une envie de le jeter me prit.
Et moi, les larmes aux yeux je cherchais des personnes qui seraient capables de réagir. Mais personne, non personne n'osait s'interposer. C'est ce jour là que la haine prit le contrôle de mon corps tout entier, j'allais me venger, je le devais, ils le regretteraient tous. Depuis ce jour, jamais la haine ne partie, jamais elle ne se tari, elle est infaillible, indélébile.
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Une guerre de meute
Lupi mannariDans un monde dominé par la peur, quatre meutes sont en conflit depuis des générations mais chacune se doit de suivre les règles imposées par la meute suprême : ces tyrans n'hésitent pas à faire preuve de violence pour obtenir le pouvoir et notammen...