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Lorsque le rouge se fut réveillé, il se fit ausculté une seconde fois par le docteur qui lui à remis une mise en garde sur son poids, que si cela baissait à nouveau d’ici le prochaine rendez vous, c’était la sonde. Ensuite Lina et l’argenté vinrent de chercher. L’argenté avait demandé au rouge comment il se sentait, celui-ci n’avait pas répondu, ne l’avait pas regardé. D’ailleurs il ne regarda pas non plus Lina lorsqu’elle lui parlait. Ils rentrèrent à l’orphelinat en silence. Pareil lorsqu’ils arrivèrent à l’orphelinat et rentrèrent dans leur chambre. Le rouge s’était rassis sur son lit à fixer la fenêtre. L’argenté le cœur serrer s’asseya sur son propre lit. Il voulait lui demander énormément de choses, mais le rouge semblait comme à son retour six mois plutôt. Le même regard, la même fixation, la même position et la même immobilité. Comme ci tout ses progrès avaient été remit à zéro. L’argenté ne pouvait pas y croire, pas après le chemin qu’avait emprunté le rouge.

Bryce : Claude ?

Le rouge ne bouge pas et ne dit rien.

Bryce : Lion s’il te plaît…ne baisse pas les bras je t’en supplie…

Sa voix tremble légèrement. Le rouge ne bouge toujours pas.

Bryce : Regarde ce que tu a accomplis jusque là. Je suis là pour toi Lion, toujours.

Le rouge tourne enfin le regard vers lui, les yeux vides, sans un mots. L’argenté ce demande à quoi il pense, cela faisait longtemps. Dans ses progrès le rouge avait été plus facile à lire. Le rouge continue de le fixer.

Bryce : C’est vrai que je suis fatigué m-mais ce n’est pas de ta faute, c’est moi…moi qui ne te suis pas utile, quand je te vois dans ces sautes d’humeur là, que tu me dise ces choses, même si tu ne les penses pas, je me dis mince ma présence n’est pas utile tu comprend ? J’empire la situation.

Le rouge le regarde toujours, dans sa tête il se déteste. L’argenté ne dis que des bêtises, il n’aurait pas ce sentiment là si il n’était pas là. Il ne serait pas tout les jours inquiets si il n’était pas là. Il n’aurait plus de mal à se réveiller pour les cours si il n’était pas là avec ses cauchemars à le priver de sommeil. Si il n’était pas là, Xavier, Jordan, Lina, aucun d’eux ne passeraient leur vie à s’inquiéter à avoir mal, à vivre dans la peur . Et puis pourquoi ils s’inquietent pour lui ? Sa vie ne vaux rien.

Bryce : S-s’il te plaît, ne laisse p-pas ce procès anéantir t-tes efforts.

Tout ce que vois le rouge à cet instant, c’est qu’il fait du mal au garçon qu’il aime. Il se lève et sert l’argenté contre lui. L’argenté s’accroche à lui en sanglotant. Cela bouleverse le rouge, le voir mal ça lui fait mal. Voilà ce que ressent l’argenté tout les jours à le réconforter ? Ça ne peux plus continuer.  Ça doit se finir. Ça va se finir.

**
Xavier et Jordan avaient eu des nouvelles par Lina qui les avait rassuré en disant que le rouge était rentré avec Bryce mais qu’il lui fallait du repos. C’est avait surpris néanmoins que lorsqu’on toqua à leur porte et que Jordan ouvra qu’ils tombèrent sur le rouge.

Jordan : Clô’ ?! Comment va ta mains ?! Comment tu te sens ?!

Il étreint le rouge qui lui rend l’étreinte.

Claude : Fatigué.

Xavier examine le rouge, la main bandée, les regard désert. La rechute est très compliqué ces derniers temps et cet allée a l’hôpital en urgence n’en est que l’une des nombreuses preuves. Jordan l’invite à s’assoir sur son lit. Un fois tout les trois installés Xavier demande :.

Xavier : Bryce se repose ?

Le rouge hoche la tête :

Claude : J’ai encore…crié.

Xavier comprend ce qu’il veux dire, le rouge a des sautes d’humeurs plutôt violentes ces derniers temps même avec eux ils a du des paroles horrible sans le vouloir réellement.

Xavier : Tu dois reprendre les pilules rouges. Tu sais que ce sont celles qui régules ça. Je sais que tu n’a jamais aimé les prendre mais qu’est ce que deux minutes de désagréable par rapport à ces sautes d’humeurs violentes.

Le rouge hoche la tête :

Claude : Je n’y arrive pas tout seul, et je déteste quand c’est Lina ou Bryce qui sont là, je finis par les mettre dans ma bouche puis recracher quand ils ne regardent pas.

Jordan : Et si tu les prenais avec nous ?

Claude : Est-ce que ça vaux la peine ? Je fais du mal.

Xavier : Claude tu ne peux pas abandonner. Tout ce qu’on veux c’est que tu t’en sorte, on sera là pour t’aider.

Le rouge hoche la tête mais en vérité il ne sait pas, il ne sait plus. Xavier le voit dans ses yeux, le rouge est sur le point de tout, tout abandonner, peut être même… non il ne veux pas l’imaginer malgré ce qui s’est passé aujourd’hui. Le rouge les regarde tout les deux chacun leur tours, Xavier sent étrangement un pointe d’émotion dans son regard.

Claude : Merci, bonne nuit.

Il se lève :

Jordan : Bonne nuit Clô, repose toi bien.

Le rouge hoche la tête et sort laissant les deux garçon perplexe de cette venu, enfin surtout le vert. Xavier lui avait un mauvais pressentiment, il ne savait pas quoi, mais il avait compris que les voir avait été très important pour Claude.

Jordan : Mince je voulais lui donner quelque chose ! Je reviens chéri !

Xavier acquiesce, le vert l’embrasse et sort. Il voit que le rouge va vers les escaliers et le suit mais bizarrement il ne s’arrête pas au troisième.

Il va sur le toit à cette heure ?

Le rouge s’y rend effectivement et Jordan hésitant l’espionne par la porte. Le rouge reste debout sur le toit, longtemps à regarder la ville. Jordan ne sait pas pourquoi il l'espionne, ni pourquoi quelque chose le retient. Peut être le regard du rouge, on dirait:

Qu'il a mal à en mourir.

Il sait qu'il a vécu des horreurs à faire pâlir, il sait qu'il souffre de beaucoup beaucoup trop de choses pour surtout pour un garçon de leur âge. Pourtant avant sa rechute, ses yeux avaient cessé d'avoir si mal. Il doit tellement avoir peur de revoir la Balafre. Ça a dû tout faire ressurgir.
Lorsque le rouge bouge vers la barrière et s'adosse contre celle-ci pour regarder la ville de plus près. Le cœur du vert bas de plus en plus vite, sans qu'il ne sache pourquoi, juste son corps qui se lance en alerte.

Je ne suis pas en danger arrête ça.

Le rouge passe alors de l'autre côté de la barrière et se tient à celle-ci. Et là Jordan comprend, il comprend mais est tétanisé.

Non

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant