Chapitre 18

52 2 0
                                    

Peter Pan

Je sens les regards des autres sur moi, mais je m'en contre fou. Je reste uniquement concentrée sur ma sauvageonne. Qui regarde actuellement Wendy avec un sourire que je n'ai encore jamais vue sur son visage. Un sourire qui ne lui convient pas du tout.

Je lui met une tape dans le dos, pour la déconcentrer. Chose qui fonctionne directement. Elle se retourne aussitôt et je donne un coup de poing dans l'estomac. Je me mord l'intérieur de la joue pour retenir un grognement de douleur.

Quelle idée à la con, j'ai eu de lui apprendre à frapper. Layla à eu raison quand elle m'a dit que j'allais amèrement le regretter quand elle serait plus âgée.

— Aïe, lui-je en lui pinçant la peau du cou.

— Abruti ! dit-elle en m'arrachant des mains son verre.

— Arrêtez vous tous les deux, nous ordonne Layla en se levant de son siège avec une prestance impressionnante, digne de la reine qu'elle pourrait être. Astal, tu pourrais t'excuser auprès de Cam s'il te plaît ?

— Que dalle, dit-elle avant de reprendre une gorgée d'eau.

Je fixe Wendy, qui reprend son souffle après s'être étouffée avec sa propre salive. Cam lui caresse le dos pour l'aider, les trois autres eux regardent fixement Astal. Lydia s'assoit en face de nous, sur un des tabourets du bar. Layla, me scrute. Elle doit s'inquiéter sur notre échange, et sur ce qu'il c'est passé depuis que j'ai quitté la forêt vite suivi par les gars.

Il n'est pas rare que Astal et les garçons se battent, mais jamais elle n'y à été jusque-là. Il à fallut que l'on soit quatre pour la séparer de Cam.

— La moindre des politesses, ce serait de t'excuser, lance Wendy en se relevant.

Je vois le corps de ma protégée se crisper, j'entends les respirations de Layla et de Lydia se stopper. Léo, Shaun et Jake eux font des aller retour entre la mère et la fille, Cam lui admire Wendy comme si elle était sa seule source de lumière.

— La moindre des politesses ? questionne Astal en se tournant vers sa mère biologique. Tu devrais vraiment la fermer avant de dire autant de conneries. La politesse va dans les deux sens, quand mes frères d'armes préfèrent prendre la défense d'une vieille peau que celle de leur sœur. Je n'ai aucune envie d'avoir ne serait ce qu'un soupçon de politesse ou de respect envers de cons de cette espèce.

— Astal, souffle Layla en s'approchant, voyant clair dans la gestuelle de notre sauvage, qui cache comme toujours sa tristesse.

— Tu es qu'une pourrie gâtée.

En entendant cette phrase, nous nous tournons tous vers la personne qui à oser dire cela. Cam regarde Astal avec colère. Sa posture est remplie de courage, qu'il ne tardera pas à perdre dans quelques instants.

— Cam arrête mec, souffle Jake en se levant de sa place sur le canapé pour le rejoindre.

— Quoi ? C'est ce que l'on pense d'elle !

Je serre mes poings, qu'est qu'il lui arrive au juste ?! Depuis le retour de Wendy qui n'est frais que depuis quelques heures à peine, il a complètement changé.

— Cam stop, ordonnais-je en lui lançant un regard, qui je pense est noir comme les nuits d'orages.

Il à un léger moment de peur, qui est vite remplacé par une détermination que je ne lui ai encore jamais vue. Cam est l'un de mes bras droits, l'un des premiers enfants perdus. Je lui fais une confiance aveugle, mais là. Je ne le reconnais pas.

Pays imaginaire : La seule fille perdu (En cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant