“Ça va aller, tout fini par aller”
Je me réveille en sursaut avec un mal de tête. Je commence à examiner l'endroit où je suis, je constate que je suis dans une cave et attacher à une chaise.
Moi : Mais c'est quoi ce bordel ! Dis-je en essayant de comprendre ce qu'il se passe ici.
C'est là que tout me revient en tête, la police.. les hommes cagoulés.. oh mon dieu ! Ne me dites pas que je suis vraiment avec ces psychopathes ?
Je ne devrais pas être là merde. J'étais censée être à l'hôtel et là je me retrouve dans une cave ? Putain où est-ce qu'ils m'emmènent ? Issam ? Mon patron qu'est-ce qu'il dira en apprenant ça ?
Je suis foutu ! C'est clair qu'il va me renvoyer. Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ça ? Ça aurait pu être une autre personne... pourquoi moi ?
Quelques instants après avoir crier fatiguée, un homme qui semble être Éric vient me détacher en me faisant sortir de la cave.
Moi : Où est-ce que je suis ? Et pourquoi vous m'emmener avec vous ? Laisser moi partir s'il vous plaît.
Éric : Ferme ta gueule !
Moi : Mais je veux savoir où je suis ! Putain vous me prenez comme ça puis vous m'emmener où vous voulez ? Vous pensez que ça marche comme ça ??
Je marque une pause, puisque j'arrive plus à respirer correctement, j'ai le cœur qui bat anormalement.
Moi : C'est quel genre de folies ça ? Vous êtes des malades j'ai juré ! Dis-je en soufflant.
Il me fixe pendant quelques secondes puis soupire.
Éric : Je t'emmène voir le patron.
Moi : Qui ? Quel patron ?
Il affiche un air agacé avant de prendre un couloir. Nous arrivons devant une porte où nous entrons. Je vois l'homme cagoulé assise sur son fauteuil roulant en me fixant.
Éric : On fait quoi d'elle ? Putain mais c'est une casse couilles celle là t'aurais dû l'amener avec toi dans ta caisse. Dit il en s'assoyant sur un canapés qui se trouvait dans le bureau.
Moi : Je suis là hein, pourquoi tu parles à la troisième personne ? Et puis t'étais pas obligé de m'emmener avec toi non plus, ou bien s'il te demande de boire de l'essence tu le ferais ? Dis-je énervée de la manière dont il parle de moi.
Éric : Attend mais elle parle à qui cette vieille meuf ?
Il se lève et allait s'approcher de moi quand l'homme cagoulé dit :
Lui : Prenez la route pour la villa.
Éric : Mais putain pour faire quoi ? Elle ne devrait pas être là bon sang !
Moi : Au moins là tu as raison.
Il avait les sourcils froncé, signe qu'il est en colère. Il vient vers puis attrape violemment mon bras en me sortant du bureau.
Moi : Fait attention !
Il ne m'adresse aucun regard puis me sort de cette maison. Il me fait monter dans une voiture en demandant au chauffeur de démarrer.
Moi : On pourrait passer à la pharmacie s'il vous plaît ? J'aurais besoin de mes médicaments.
Il me regarde dans le rétroviseur avant de dire au chauffeur de partir à la pharmacie. Je suis entrain de mentir. Je ne veux prendre aucun médicaments ! Je veux juste fuir ces gens.
Arrivée devant la pharmacie, il descend en m'ouvrant la porte lol.
Éric : Brian osserva lei se cerca di scappare. "Brian surveille-là si elle tente de s'échapper." S'adresse t'il au chauffeur, ensuite me dit, pas de gestes brusques, sinon tu vas le regretter.
Le chauffeur : Conta su di me. "Compte sur moi."
Ils ont parlés en Italie sûrement mais en sérieux je n'ai absolument rien compris de ce qu'ils disaient. Qu'est-ce qu'il a bien pu dire à Brian ? Lui aussi il n'arrête pas de me fixer.
Bref nous rentrons alors dans la pharmacie où je me précipite vers les toilettes.
Éric : Hé attend !
Moi : J'ai besoin d'aller au toilette.
Je lui demande ensuite de m'attendre dehors puisque ça se fait pas qu'il m'accompagne dans les toilettes des femmes.
Une fois à l'intérieur, je cherche où je pourrais m'échapper. Je monte sur le wc pour essayer d'ouvrir la fenêtre pour voir s'il est possible que je puisse passer par là.
J'ouvre lentement la fenêtre et constate que c'est large, je pourrais passer. Je monte et passe alors par la fenêtre et descend prudemment mais une fois en bas j'atterris maladroitement sur une pierre.
Je grimace de douleur en sentant la blessure à ma cheville. J'essaie de marcher mais c'est difficile, la blessure m'empêche de marcher normalement.
Je regarde le couloir qui est devenu noir à cause de la nuit qui tombait. J'avance alors en boitant. C'est en avançant que je constate deux hommes, deux putains d'hommes au bout de la route.
Moi : Putain ! Lâchai-je surprise.
Inconnu : J'en était sûr ! T'es qu'une grosse chienne en vrai !
Ça, c'était la voix d'Éric, putain je suis dans la merde.. c'est raté je ne pourrai pas me sauver d'eux. Ils avancent vers moi puis Éric attrape mon bras droit tandis que l'autre attrape mon bras gauche en me tirant, je n'ai pas d'autres choix que de les suivre.
Moi : Lâchez moi putain, j'ai mal !
Ils ne daignent même pas me regarder. Ils m'amènent de force tandis que mon pied me faisait atrocement mal. Nous arrivons devant la voiture et Éric me balance dans celle ci.
Éric : Démarre ! Ordonne Éric au chauffeur en montant au côté passager avant.
Je ne dis rien parce que je n'ai plus mon mot à dire. Il savait mon attention, il savait que j'allais m'échapper mais il a voulu jouer le jeu avec moi. Je vois qu'il prend une cigarette qu'il allume.
Je n'aime pas cela. J'ai toujours détesté la cigarette. Juste l'odeur me donne une forte envie de vomir. Je commence à tousser légèrement.
Moi : S'il.. s'il te plaît Éric.. étei.. éteint ça.. Dis-je en toussant.
Il me regarde longuement et lâche un rire sarcastique avant de continuer. S'il continue de faire cela je risquerait de vomir dans cette belle voiture. Après quelques minutes il lâche la cigarette par la fenêtre puis il met un truc sur mon visage.
Je sentais mes paupières lourd et je commençais à fermer les yeux. Sans que je le veuille, je m'évanouie à l'arrière de la voiture.
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OTAGE
General FictionEnvoyée à Naples, afin d'obtenir des signatures de contrats pour son patron, Alexia Fernandez est loin de se douter qu'elle allait être témoin et prise en otage par des hommes en conflit avec la police. Sa liberté est bien plus que menacée, lorsqu'...