Chapitre III

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« Je te retrouverai partout dans cette putain de vie »

Je me réveille une nouvelle fois dans une petite pièce, il n'y avait aucune meuble, je commence sérieusement à avoir peur. Pourquoi je me réveille dans des endroits différents ?

La porte s'ouvre violemment et laisse apparaître l'homme cagoulé. Enfaite j'ai l'impression qu'il est le seul à porter une cagoule mais comment ça se fait ? Et pourquoi il la porte à chaque fois ? Genre il n'en a pas mare ou quoi ?

Bref, il passe devant moi sans m'adresser un seul regard puis s'accroupit jusqu'à mon niveau alors que j'essayais de me redresser.

Lui : Qu'est-ce que tu faisais sur cette route dangereuse ?

Je fronce les sourcils, mais comment moi je vais savoir que c'est une route dangereuse ?? Et il n'a pas d'autres questions à me poser que ça ? Je n'ai même pas envie de répondre à cette question, tout ce que je veux c'est de rentrer chez moi !

Moi : Je veux rentrer chez moi !

C'est à cet instant qu'il relève la tête en ancrant ses yeux dans les miens. Je ne voyais que ses yeux d'une couleur noirs perçants, rien de plus. Il me fixe pendant quelques secondes puis me dit :

Lui : Je déteste me faire répéter donc tu ferais mieux de me répondre tout de suite !

Moi : Et si je refusais de répondre à votre question, qu'es-ce que vous pouvez me faire ? Rien je suppose.

Il lâche un rire nerveux. Il avance jusqu'à moi, alors que je voulais reculer il attrapa subitement mon coup d'une main en me soulevant, je ne sentais plus mes pieds du sol.

Lui : Tu veux savoir ce que je peux te faire ? Je te baiserai, je te violerai, je te torturerai et je finirai par te brûler vif. Tu sais pourquoi ? Parce que je n'en ai rien à foutre d'une pute dans ton genre.

À chaque mot qu'il prononçait, je sentais mon cœur se serrer. Je sentais une boule se former dans ma gorge, signe que je vais pleurer. Mais je ne le ferai pas, pas devant lui.

Moi : Ah oui ? Moi qui pensais que vous allez m'embrasser, me faire l'amour comme vous ne l'avez jamais fait et par la fin me mettre enceinte.. ce n'est donc pas cela ? Heureusement !

Gifle, il vient de me donner une grosse gifle que j'ai pensé que j'allais m'évanouir. Personne avant lui n'avais jamais lever la main sur moi mais il vient de le faire.

Lui : TU ME PREND POUR UN PD À ME PARLER COMME ÇA !!!? TU CROIS QUE TU PARLES À QUI SALLE PUTE !!? JE SUIS TON ÉGAL MOI ??

Il me redonne une autre gifle puis me lâche, ce qui me fait tomber sur mes fesses. Il s'accroupit jusqu'à mon niveau puis attrape violemment ma mâchoire. Quand son regard entre en contact avec le mien j'eus peur.

Oui très peur de lui. Son regard était froid et perçant. Ses yeux brillaient d'une lueur menaçante. Il me fixait attentivement et durement comme si il voulait lire en moi. Je baisse les yeux face à cela.

Lui : Ne t'avise plus jamais à me reparler sur ce ton, pigé ?

Il ne lâchait pas son regard et attendait une réponse de ma part.

Lui : AI-JE ÉTÉ CLAIR !!?

Je hoche frénétiquement la tête, puis il me pousse violemment, ma tête frappe durement le sol. Je touche ma tête qui commençait déjà à me faire atrocement mal.

Je sens la porte claquée puis verrouillée. Je me recroqueville sur moi même puis lâche mes larmes qui menaçaient de couler depuis lors. J'ai tellement pleurer que je me suis endormie sans le savoir.

[.....]

...: Qu'es-ce que tu vas faire d'elle ? Elle ne peut pas être ici.

...: Si nous la laissons partir elle serait une menace putain elle a vu mon visage.

...: Et alors ? Tu comptes faire quoi maintenant ?

...: La tuer et c'est tout. Je vais me débarrasser d'elle c'est bon !

C'est là que j'ouvre les yeux. Y avait l'homme cagoulé et Éric, je suppose que c'est l'homme cagoulé qui veut me tuer. Mais pourquoi ? Je ne leurs ai rien fait putain !

Moi : Qu'est-ce que vous comptez faire ? S'il vous plaît.. je veux juste rentrer chez moi.. j'en ai rien à foutre de ce que vous ne voulez pas que je dise.. je.. je veux juste être en paix...

Ils tournèrent leur tête pour me regarder l'air choqués.

Éric : Elle ne dormait pas cette connasse ?

Mais pourquoi il m'insulte déjà ? Je ne lui ai rien fait mais il m'insulte et dire que je le pensais un peu plus gentil que l'autre fdp.

L'homme cagoulé : Emmène là dans la cave, j'arrive.

Moi : Vous ne comptez pas me tuer j'espère ?? Dis-je apeurée.

Éric : Lève toi !

Quand il voit que je ne bouge pas il s'avance puis me soulève en me faisant sortir de la pièce.

Moi : Éric.. s'il te plaît non.. je veux pas s'il te plaît..

Il ne me regarde même pas puis m'emmène dans une sorte de sous sol où il y avait plusieurs portes, je remarque une porte rouge et c'est là qu'il m'emmène.

Il l'ouvre puis me pousse à l'intérieur, je fus tétanisé en voyant ce qu'il y avait à l'intérieur de cette pièce. La pièce est d'une rouge sombre.

Des chaînes et pinces rouillées, des couteaux acérés, des menottes grinçantes et des masques sont accrochés au mur. Il y a une cage et un brasero où y a une fer à marquer.

Je reste figée en voyant toute ces horreurs. Ce n'est pas possible je ne veux pas rester une seule seconde ici putain ! J'allais me retourner quand la porte s'ouvre sur l'homme cagoulé.

Lui : C'est à toi et moi maintenant ! Jouons à un jeu.

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