Le bruit des sabots foulant le chemin en terre à toute vitesse, le cheval brun de Léopold devant elle, lancer lui aussi à toute allure, ses cheveux volant au vent, et les à-coups des sabots contre le sol raisonnant partout dans son corps. Voilà comment décrire un moment de joie intense pour la jeune Marie de Clinchamps. Elle suivait son frère, elle aussi sur son cheval au galop, avec comme seul point de mir d'atteindre la maison familiale avant celui-ci.
Tous les deux étaient élancés sur un chemin de terre qui les conduisant au grand portail du manoir Clinchamps, le même chemin qu'ils avaient déjà pris des centaines de fois.
C'était une demeure construite en pierre blanche, une grande porte d'entrée en bois, peinte d'un bleu clair lumineux et printanier, entouré de grandes fenêtres, elles aussi contournées de la couleur du ciel. Cette maison possédait un charme inévitable, sous lequel chaque visiteur qu'il soit temporaire ou plus ponctuel tombait. Les devantures ainsi que le parc avaient eux aussi leur mot à dire. En effet les jardiniers, guidés par madame de Clinchamps avait aménager un extraordinaire jardins, pourvus d'innombrables fleurs de toutes couleurs et de toutes sortes, de majestueux arbres centenaires, ainsi qu'un somptueux étant au milieu de ce parc, ou des canards et des cignes avaient élus domiciles depuis des années maintenant.
Les deux chevaux s'arrêtèrent brusquement en franchissant les portes du domaine, pour rejoindre les écuries doucement.
-Tu es trop crispé sur les rênes, il faut que tu les relâches un peu sinon ton cheval croit que tu veux absolument le freiner ou que tu as peur, et si-
-si le cheval sent de la peur, c'est là que le que le danger commence. Dis-je en même temps que mon frère, le faisant doucement rire.
-je ne dis pas cela sur le ton de l'humour, une chute peut vite arriver mais surtout être très grave, complète-t-il, merci Jean. Finit il par dire à notre palefrenier en lui passant les rênes de son cheval.
A mon tour je donne mon cheval à Jean pour que celui-ci s'occupe de lui ôter sa selle, ainsi que de le brosser, tout en lui souriant pour le remercier. En sortant des écuries nous croisons Arnault, le fils de Jean, le palefrenier. Celui-ci nous adressa un sourire franc avant de retourner aider son père dans écuries.
-Je suis très sérieux quand je te dis cela, tu montes très bien et j'en suis fière, mais il faut toujours faire très attention surtout si tu ne connais pas ou mal le cheval. On ne sait jamais comme celui-ci peut réagir.
-Je le sais bien, ne t'inquiète pas pour moi. Surtout que je connais très bien camelle, je la monte depuis que je suis en l'âge de marcher. Je sais bien comment elle fonctionne. Je suis consci-
- Léopold, Marie ! Je peux savoir ou vous étiez passé ? Vous êtes partis avant l'aube et nous sommes en milieu d'après-midi ! Vous de la chance que votre père et que votre ainé Louis soit parti à la parfumerie tôt ce matin. Quant à votre mère je suis navré pour vous mais elle vous attend de pied ferme dans ma salle de musique. Nous hurla Bénédicte, la gouvernante de la maison.
Nous avions grandi en partie avec elle. Notre père travaillait énormément, et notre mère ne pouvait poursuivre seule l'éducation de 4 garçons et d'une jeune fille. Alors ils décidèrent de demander de l'aide, et d'engager une gouvernante. Père nous disait que toutes les familles bourgeoises avaient une gouvernante pour faire l'éducation des enfants de la famille. Notre mère elle, issu d'une famille plus noble avait reçu une éducation stricte, elle nous inculquait ainsi les codes de la haute société, leurs normes, leur façon de se comporter en société ou encore leurs expressions. Cette éducation lui tenait à cœur. En effet notre père ayant bâti sa fortune grâce à son commerce, certaines personnes pense que nous ne connaissons en rien la société, et cela ma mère le refusait. Elle voulait que nous sommes des exemples de bonnes conduites.
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La Mariage du Siècle
RomanceMarie fut élevée dans un cadre bucolique, entouré de ses parents et de ses frères. Elle était une jeune femme libre, qui aimait faire du cheval à toute allure, du tire à l'arc, étudier la science. Elle représentait tout l'inverse des femmes de son é...