Chapitre IV

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“L'enfer est vide, tout les démons sont ici”

Lui : C'est à toi et moi maintenant ! Jouons à un jeu.

En entendant sa voix j'eus un frisson qui me parcours le long du dos. Je me retourne pour faire face à lui alors qu'il s'avançait déjà vers moi, bien évidemment que je recule.

Moi : J.. je ne veux pas jouer s'il vous plaît.. Dis-je effrayée.

Lui : Le jeu est très simple, tu vas t'y plaire. Je te pose une question et tu me réponds honnêtement.

Je heurte le mur ce qui veut dire que je ne peux plus reculer, et lui il est maintenant à un mettre de moi. Il prend un petit couteau qui est accroché au mur puis s'avance jusqu'à moi.

Il est limite collé à moi, il ancre ses yeux noirs dans les miennes puis me dit :

Lui : Comment tu t'appelles ?

Moi : J.. Alexia.

Lui : Tu vois -sourire- ce n'est pas vraiment difficile de jouer avec moi.

À travers sa cagoule, je pourrais remarqué qu'il souriait. J'arrive plus à soutenir ses yeux du coup je baisse les yeux puis attrape ma main qui n'arrêtait pas de trembler.

Lui : Regarde moi bien dans les yeux quand je te parle petite peste !

Subitement je lève ma tête pour le regarder, il me domine de sa taille. Il est plus grand que moi. J'arrive seulement à apercevoir ses yeux.

Lui : La question suivante est facile, qu'es-ce que tu faisais sur Naples ?

Moi : Je.. je n.. rien.

Lui : Mauvaise réponse !

Je sens une lame au niveau de ma cuisse je lâche un cri de douleur en sentant la lame s'enfoncer dans ma chaire.

Lui : Je ne vais pas te le répéter une nouvelle fois, mais tu sais que je n'aime pas me faire répéter non ? Répond à ma putain de question !!

Moi : C'est.. j'av.. j'y allais pour avoir.. des signatures.. j'étais envoyé par mon patron..

Je bégaie en parlant, la douleur de ma jambe je n'arrivais plus à le supporter, j'avais attroupement mal.

Lui : Bien.

Il se recule de moi. Quoi c'est tout ? Il va plus rien me faire ? Je souffle de soulagement en pensant qu'il n'allait pas me faire une autre chose mais ce n'était pas le cas.

Lui : Déshabille toi !

Quoi ? Mais non ! Qu'est-ce qu'il me demande là ? Je refuse de me déshabiller devant lui !

Moi : Non, je n...

-Il me coupe-

Lui : Tu viens de dire quoi là ? Attend j'ai pas bien entendu, répète un peu ce que tu viens de me dire ?

Moi : J'ai dit que je n'al....

Avant même que je ne puisse terminer ma phrase il s'avance dangereusement vers moi en me plaquant violemment contre le mur.

Lui : Tu veux que le jeu s'accélère ? D'accord ! Je te ferai ce plaisir.

Il soulève mes bras puis attache mes mains sur les menottes accroché au mur. Je sens que je ne vais pas aimer ce qui va suivre.

Après cela il récupère un fouet et il revient à mon niveau.

Lui : Moi je suis un pd ? Je te demande de faire une chose et tu me contredit ?

-Coup- il vient de me donner un gros coup sur le corps. Je lâche un cri en sentant la douleur. Et c'est comme si ça lui a donné le courage, il m'a encore donné un autre coup.

Je n'ai pas arrêté de crier tellement j'avais atrocement mal partout sur mon corps, je pleurais je le suppliait mais il n'a pas arrêté, dès qu'il s'arrête c'est pour prendre un vin qui était déposer sur une sorte de table.

J'arrivais plus à crier, mon corps est devenu faible et il s'en ai rendu compte. C'est à ce moment qu'il prend le fer à marquer les animaux puis il s'avance vers moi.

Lui : Ici c'est moi qui donne les ordres et tu obéis. Si tu t'impose comme tu l'avais fait, je te torturerai puis t'exploserai la cervelle !

Sans que je ne puisse réagir il arrache violemment ma chemise et je me retrouve en soutien gorge devant lui. Je suffoquais mais lui il n'en a rien à foutre.

Quand je sens quelque chose de dure et très chaude au niveau de mon bas ventre je lâche un gros cri aigu, ça fait mal. Je vous assure qu'à ce moment je voulais juste mourir et ne plus sentir cette douleur.

Je commence à pleurer une fois de plus en le voyant s'avancer vers le feu. Il plonge le fer quelques minutes puis reviens vers moi, il lâche un sourire puis continue d'écrire quelque chose dont je n'ai aucune idée.

Lui : J'ai marqué mon nom à toutes les femmes que j'ai tué. Et là tu viens d'être la trente-deuxième femme qui a mon nom. Et le jeu est terminée, tu as quelque chose à dire avant que je t'ôte la vie ?

Je le regardais seulement, j'arrivais plus à parler j'étais tétanisé et je me sentais très mal physiquement que mentalement. En voyant que je ne réponds pas il prend un couteau tranchant et une arme qu'il sort de son dos.

Lui : Tu préfère l'arme ou le couteau ?

Je ne réponds pas ce qui à dû l'énerver puisqu'il replace son arme à l'arrière de son dos.

Lui : Tu auras une mort lente mais surtout douloureux, pas besoin de choisir.

Je ferme mes yeux pour ne plus le voir et m'apprêter à mourir mais je ne sens rien. Suis-je déjà morte ? J'ouvre lentement les yeux et remarque que la porte était entre ouverte.

Éric : Nous avons un problème.

L'homme cagoulé : Putain combien de fois je dois te répéter que je ne veux pas être déranger quand je me défoule !!!?

C'est ça se défouler ? Il pense que torturé une personne c'est se défouler ? C'est un psychopathe, vous êtes avec moi ?

Il s'avance vers Éric et lui balance un gros coup sur le visage puis il quitte la pièce. Éric me regarde longuement puis sort à son tour en me laissant attaché.

Avec tout ce que je viens d'endurer je n'ai pas pu m'empêcher de dormir.

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