The Call of Hope [ Tome 1 ]

Chapitre 12 / En haleine

COLE

Ça faisait dix fois que j'avais essayé de contacter Hope, sans obtenir de réponse. Pas un seul signe de vie de sa part. Elle était déjà furieuse contre moi depuis plusieurs jours, et au fond de moi, je priais pour que ce soit simplement la raison de son silence.

Mais à mesure que le temps passait sans nouvelle, les pensées les plus sombres commençaient à envahir mon esprit. Mon cœur tambourinait comme un tambour de guerre, et ma gorge se nouait d'inquiétude, chaque inspiration devenant un effort douloureux.

Et si quelque chose lui était arrivé ? Et si elle était en danger ?

Mon anxiété montait en flèche à chaque minute qui s'écoulait, et je me sentais impuissant face à l'incertitude de la situation. À cran, j'appelai mes hommes, exigeant un compte rendu succinct et clair de la mission :

— Come sta procedendo la missione ? ( Comment avance la mission ? )

L'un de mes hommes répondit d'une voix posée, contrastant avec mon agitation intérieure :

— La mission est terminée, Monsieur. On rentre.

— Non faites demi -tour, il se passe quelque chose, Hope à disparu. Je n'ai aucune nouvelle. Déclarai la voix impassible contrastant avec mon agitation intérieur.

Une bouffée de rage et de frustration monta en moi.

— Rassurez vous patron la dernière fois qu'on la vue elle allait très bien.

— No! Lei è scomparsa! Trovate il ! ( Non! Elle a disparu! Trouvez-la! ) Vociférait-je en serrant les poings.

Je jure que s'il me tient tête encore une fois, je lui explose la tronche.

Mon homme à l'autre bout du fil hésita un instant, saisi par l'urgence et la colère palpable dans ma voix.

— Bien compris, Monsieur. On se met en route immédiatement. M'assure t'il.

Je ne savais plus comment réagir face à cette situation. Mon esprit était un tourbillon de culpabilité et de panique. Tout était de ma faute. Si je n'avais pas insisté pour qu'elle prenne part à cette foutue mission, rien de tout cela ne serait arrivé et elle serait tranquillement chez elle à l'heure qu'il est. La réalisation de mon erreur pesait lourdement sur mes épaules, me paralysant presque.

Quel con !

Le silence de la pièce, seulement interrompu par le tic-tac obsédant de l'horloge, rendait l'attente insupportable. Chaque seconde s'étirait en une éternité, mes pensées devenant de plus en plus chaotiques. Mon estomac se nouait, mes mains tremblaient légèrement, et la sueur perlait sur mon front. Après de longues minutes interminables, le téléphone sonna enfin. La sonnerie brisa le silence pesant, et mon cœur s'emballa, battant à un rythme effréné. J'avais attendu cet appel avec une impatience fébrile, espérant qu'il apporterait des réponses à mes questions, qu'il mettrait fin à ce supplice d'ignorance.

— Alors ? demandai-je d'une voix impatiente.

— Vous aviez raison, tout est rentré dans l'ordre, répondit-il avec assurance.

— Qu'avez-vous fait de celui qui s'en est pris à elle ? insistai-je, la mâchoire serrée.

— On lui a réglé son compte. Il est mort, m'annonça-t-il d'une voix calme, presque détachée.

Je fermai les yeux un instant, essayant de contrôler la tempête d'émotions qui faisait rage en moi.

— Et Hope, elle va bien ? demandai-je d'une voix tendue, presque tremblante.