Comme ses deux autres frères étaient avec moi, j'en déduis que c'était Amir...
——————————————————C'est une blague là !!
Il était avec Amir, la grosse khla du coin, mais oh mon Dieu, pourquoi traîne-t-il encore avec lui ?Moi : Tu étais avec Amir ? C'est une blague là ?
Naïm : Non, peut-être que c'est un gros con, mais je l'accompagnais pour s'excuser auprès de Deyina.
Moi : Mais alors, en fait, t'as pas vu ce qu'il a fait et toi, en si peu de temps, tu lui adresses la parole.
Naïm : Oui, je sais, mais il allait s'excuser et c'est mon frère, putain.
Je suis allée sur le balcon en lui tirant la main pour que ma mère n'écoute pas la discussion.
Il soupirait et il m'a lâché la main. Je l'ai regardé d'un air soulé et on a continué sur le chemin du balcon (ne croyez pas que mon appart' est un château, c'est juste qu'il y a un long couloir qui sépare le salon et le balcon).
Moi : Donc là, tu vas me dire que tu parles à un mec qui a frappé et violé une fille incroyable, dans la religion, bonne à l'école, etc. ?
Naïm : Ce n'est pas un "mec", c'est mon frère, putain, Neziyah.
Je crois que j'ai dit ce qu'il ne fallait pas dire et je ne suis vraiment pas fière de moi. Même aujourd'hui, je m'en veux énormément.
Moi : S'il s'excuse, tu lui reparles comme avant ?
Naïm : Je suis obligé de lui reparler, c'est mon frère et il regrette, je le sais, je le connais.
Moi : Et qui me dit que t'es pas comme lui ? Hein ! Qui me dit que tu vas pas ME VIOLER COMME L'A FAIT LA GROSSE PUTE QUI TE SERT DE FRÈRE !!
Naïm : Déjà, calme-toi, tu parles de mon frère, ça va pas ou quoi ? Jamais de la vie je ne te ferais ça !!
Le ton commençait à monter énormément et je m'énervais de plus en plus. Lui, il essayait tant bien que mal de se calmer mais il n'y arrivait vraiment pas.
Moi : Naïm, JE TE LE DIS CASH, MAIS C'EST SOIT MOI, SOIT TON FRÈRE.
Je n'aurais jamais dû lui poser cet ultimatum de merde.
Il m'a regardée, il respirait vite et il réfléchissait.
Il a pris mes mains et les a embrassées.
Il m'a regardée et est parti...
Je l'ai entendu dire au revoir à ma mère et claquer la porte. Juste après ça, j'ai fondu en larmes, de grosses et chaudes larmes.Je suis complètement conne de lui avoir fait choisir entre sa famille et moi. Pourquoi ? Pourquoi j'ai fait ça ?
Je savais... je savais.Tout le monde aurait choisi sa famille.
Je crois qu'une partie de moi a cru qu'il me choisirait. Est-ce que moi, je l'aurais choisi ? Certainement pas.
Je m'en veux terriblement d'avoir dit ça, une simple discussion aurait suffi. Pourquoi ai-je dû lui poser un ultimatum ? Je regrette tellement.——————————————————
Je vais vous raconter la semaine d'après, une semaine horrible.
En cours, on ne s'est même pas jeté un regard.
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Un amour presque parfait
Romance«Rien n'est parfait,je n'y fait pas exception».Je pensais que mon histoire d'amour était comme dans un comtes,mais là vérité est loin de là.