Time is made to suffer

Prologue

Le chant des oiseaux triomphait sur la faible brise lorsque je me réveillai. J'entrouvris les yeux et regardai autour de moi, en baillant, ma chambre baignée de lumière. Je me penchai aussitôt pour inspecter mon réveil. Celui-ci ne s'était pas fait entendre et j'avais peur que huit heure soit passé. Mes cours commençaient à cette heure. Je fus soulagé en constatant qu'il n'était que sept heure vingt six et je me levai, encore engourdi. Je me préparai rapidement avant d'engloutir mon semblant de petit déjeuner en quelques secondes. Je mis brusquement mes cahiers dans mon sac de cours puis je le fermai. Finalement j'enfilai mes chaussures, tandis que j'oubliai de mettre mon manteau, et je sortis de la maison. Mes parents étaient déjà partis travailler et je gardai toujours un double de la clé de chez moi dans mes poches.

Somnolent, je marchai nonchalamment vers mon arrêt de bus. Cette allure molle me valut de trébucher sur une difformité du trottoir pendant le trajet ; je m'étais rattrapé de justesse.

Une fois arrivé devant le bus, j'entrai et je montrai ma carte de bus avec lassitude. Le chauffeur du véhicule me lança un « Merci. » plus sec que jamais. J'allai m'asseoir en me demandant pourquoi le chauffeur était si aigri ce matin puis j'oubliai vite ce détail.

J'observai les formes apparaître puis disparaître tandis qu'elles défilaient sur les cotés de la route. J'essuyai la buée sur la vitre d'un revers de la main pour continuer de scruter l'horizon depuis l'intérieur du bus qui avançait rapidement. J'émis un soupir et je sorti mon smartphone pour regarder s'il y avait quelque chose d'intéressant. Ils annonçaient la plus importante tempête solaire qu'il eut lieu mais je n'y fis gère attention ; « En quoi une tempête solaire pourrait changer quoi que ce soit de toute façon ? » m'étais dis-je, sans savoir ce qu'il se passerait dans quelques heures, voir minutes. Je le pensai honnêtement et en aucun cas je n'aurai pu prévoir la suite des événements. Malheureusement..