Retour et vengeance

Chapitre 7

Katsumi s'ennuyait. 

Beaucoup. 

En fait, elle s'ennuyait au point ou elle comptait les rainures de sa mains. 

Elle soupira. 

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Elle resoupira et se retourna sur son oreiller. 

Elle n'avait toujours pas fini de guérir. 

On lui avait dit de "rester calme" le temp que ses plaies se referment. 

Et on ne peut pas vraiment dire qu'être calme était sa plus grande qualité.

Le pire c'est que personne me rend visite. 

Ou peut être qu'elle les avait chasser en leur lançant une table basse propulsée par une explosion à la figure. 

Même son frère ne venait pas la voir !

Peut être que c'était très égoïste de sa part, mais c'est Katsumi. 

Elle se leva et s'approcha de la fenêtre. 

Dehors... 

C'était gris. 

Des immeubles, pas de verdure autre qu'un petit buisson décoratif en plastique dont il manquait presque toutes les feuilles.

Elle ressauta sur son lit. 

-RAAAAAAAH !!! P****N !!! Y A RIEN A F****E ICI !!! 

Elle se retourna et se retourna. 

Elle donna un coup de poing doublée d'une explosion dans un coussin qui explosa en plein de petits bouts de pluche. 

Elle tenta de réfléchir. 

-MAIS BON SANG QU'EST CE QUE J'SUIS C***E !!! 

Elle attrapa sa couverture et s'en fit une sorte d'immense parachute. 

Puis, elle cassa la fenêtre de sa chambre, et sauta comme une... 

Une idiote. 

Elle fit exploser ses paumes de paniques en voyant que son drap ne se déployait pas comme son immense QI l'avait prévu. 

Elle ralentit doucement sa chute et mis le feu à sa couverture. 

-ESPECE DE BON SANG DE F*****G DRAP INUTILE ! TU RATTRAPE LE NIVEAU DE DEKU LA !!!

Elle se mit à courir vers la foret artificielle pour la promenade des personnes âgées ou des femmes enceintes. 

Elle commença à marcher dedans, toujours en tenue d'hôpital. 

Heureusement, il n'était pas encore trop tard et il ne faisait pas froid. 

Elle marcha un moment, quand une brume blanche l'entoura, elle continua à avancer malgré ça et se retrouva perdue. 

-'Tain... Je suis ou ? 

Les arbres s'élevaient à plusieurs mètres au dessus de sa tête, et les rayons du soleil se perdaient dans l'épaisse canopée de chênes, noisetiers, et autres feuillus. 

Elle continua à avancer dans l'ombre naissante du soir, alors qu'une peur bien rare pour une Bakugo commençait à naitre en elle. 

Elle était seule.

Personne ne savait qu'elle était là. 

Elle s'était perdue. 

Et elle venait de se souvenir qu'elle était poursuivie par son ex futur époux et victime jusqu'à peu qui lui voulait du mal au point qu'elle s'était retrouvé dans un hôpital à compter les rainures de sa main et à s'enfuir dans une foret flippante à la tombée de la nuit.