The Call of Hope [ Tome 1 ]

Chapitre 16 / Visite surprise !

HOPE
3 semaines plus tard...

Ma relation avec Cole n'avait pas changé d'un pouce, à moins que l'idée de le mépriser encore plus qu'auparavant puisse être considérée comme une forme d'évolution, bien que je doute fortement que ce soit le cas. Après avoir remis ma démission au Marquee, le club de nuit appartenant à Cole, j'avais été surprise de recevoir un appel d'Adams à ce moment précis.

— Allô ? lâchais-je.

— Salut, excuse-moi je ne te dérange pas longtemps mais je dois annuler notre sortie de demain matin, je bosse.

Depuis un mois déjà, Adams avait décroché un poste dans une grande entreprise située en plein cœur de New York. Bien que ce nouvel emploi n'ai rien à voir avec le café, il semblait plutôt satisfait, du moins d'après ce qu'il me racontait, et c'était là l'essentiel à mes yeux.

J'étais soulagée qu'il annule, car depuis trois semaines, je n'avais plus du tout envie de sortir. À quoi bon sortir avec mes amies si elles venaient à moi de toute façon ?

— Pas de soucis ne t'en fais pas, le rassurai-je.

Pendant que nous parlions, mon téléphone se mit à vibrer.

De Patron égocentrique :
Je refuse ta démission.

C'était au moins le centième message qu'il tentait de m'envoyer depuis plusieurs semaines, et comme tous les autres avant lui, j'allais l'ignorer. Il commençait vraiment à m'énerver, d'autant plus que son avis sur ma décision ne m'intéressait pas, je faisais ce que je voulais, quand je voulais. Je mis mon téléphone en mode avion afin de ne plus entendre parler de lui, je voulais passer une bonne soirée, si l'on pouvait appeler ça comme ça.

— Je dois te laisser, balançai-je à Adams avant de raccrocher en lui souhaitant une bonne fin de journée.

J'éprouvais un profond besoin de solitude, de m'immerger dans ma propre compagnie, loin de toute interférence extérieure. Rien que le simple fait d'avoir mon téléphone à portée de main suscitait en moi un sentiment de stress oppressant. J'étais déterminée à me couper du monde virtuel, à l'abri de toute distraction, même minime. C'est ainsi que je pris la décision radicale de mettre mon téléphone en mode avion, comme un moyen de créer une bulle de calme autour de moi. Je m'étais alors lancée à la recherche d'une nouvelle activité, une échappatoire.

Je refusais de recevoir ne serait-ce qu'un seul message de Cole, je ne voulais même plus penser à lui.

Malgré mes efforts pour me distraire, même la tâche ordinaire de faire la vaisselle ne parvenait pas à m'éloigner de mes pensées tourmentées. Mon esprit était en proie à l'obsession, captif des souvenirs et des émotions liés à mon ancien patron. Chaque assiette lavée était accompagnée d'une vague de pensées envahissantes, et je me retrouvais incapable de concentrer mon esprit sur autre chose que lui. Son image semblait imprégner chaque recoin de ma conscience, et chaque geste de ma routine quotidienne ne m'aidait pas à changer de pensée.

Après avoir terminé la vaisselle, je m'étais dirigée vers la salle de bain pour prendre un bain relaxant. J'avais monté le volume de la musique, cherchant désespérément à étouffer les échos de ses souvenirs qui résonnaient dans ma tête. Chaque note, chaque mélodie semblait être un rappel de lui, et chaque pensée était capturée par son image. C'était déroutant de réaliser que malgré ma décision volontaire de démissionner, mon désir de le revoir demeurait fort, presque irrésistible. Ne serait-ce que quelques instants en sa présence suffiraient à apaiser mon esprit. J'avais beau essayer de me convaincre du contraire, une partie de moi aspirait ardemment à sa proximité, à sa simple présence dans ma vie.