Supporter

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« Sa maladie doit être difficile à supporter pour toi. »

« Je vois que vous êtes dans une situation difficile. Il faut que tu penses à toi d'abord, pas à elle. »

« Ces gens-là peuvent être difficiles à supporter. »

Comme si j'avais besoin de te supporter... Je t'aime tellement qu'il n'y a rien chez toi qui me pèse. Je ne te supporte pas, je n'en ai pas besoin, parce que tu es la seule personne dans ma vie qui importe.

Tu me donnes la sensation que ce que je suis n'est pas une tare, car si je t'aime, si tu peux m'aimer, alors peut-être que tout n'est pas perdu, peut-être que je ne mérite pas de mourir finalement.

Pas une seule fois je ne me suis dit "Si elle n'était pas malade ce serait plus simple pour moi", car ça ne rend pas ma vie difficile.

Alors pourquoi certains pensent que tu es un poids pour moi ? Pourquoi certains ne voient pas que, si tu n'étais pas là, je ne serais pas là ? Comment peuvent-ils penser que je te laisserais derrière moi pour me sauver la peau, alors que sans toi je ne suis pas ? Comment osent-ils me dire de penser à moi avant de penser à toi ? Car si je ne pense pas à toi, mais que je pense uniquement à moi, alors je suis morte ; car, si ce n'est que pour moi, je n'ai pas de raison de vivre ; je me bats parce que tu es là, je vis pour toi ; parce que je n'ai pas d'autre combat à mener que celui qui nous maintient toutes les deux en vie.

Alors je leur dis : je leur dis que jamais je ne te laisserais, que tu n'es pas dure à vivre, que je t'aime plus que tout ; je leur dis qu'ils se trompent sur toi, sur moi, sur nous ; je leur dis que tu es celle qui me soutien le plus, qui me protège et laisse passer un rayon de soleil assez fort à travers les nuages pour parfois créer un arc-en-ciel ; je leur dis que je n'irais nul part sans toi, que je préférerais encore mourir. Je leur dis ceci : elle est la raison de mon combat contre ma maladie, la raison pour laquelle je n'ai pas encore abandonné, elle est mon âme-sœur. Je leur dis que j'ai créé un mot pour parler du bonheur que tu m'apportes, je leur dis que j'écris un roman dont tu es l'héroïne, je leur dis que tu as tellement d'importance dans ma vie que tu en influences chaque part, que mon cœur bat pour que le tien batte un peu plus longtemps.

Je ne te supporte pas, je supporte la vie parce que tu es là.




Tribulations et bafouillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant