chapitre 6 : un gang rival

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Je descends les escaliers à toute vitesse. À peine arrivé en bas, je vois cette fille assise sur mon canapé. J'avais déjà oublié que je lui avais autorisé à sortir de la cave. J'ai donc ralenti en la voyant. Ben le dit :

- C'est Yaëlle, elle l'a fait...

- Je sais, le coupai-je. C'est moi qui lui ai demandé de la sortir.

La fille me regarde, les yeux écarquillés, et me lâche :

- Une chose de bien que tu fais depuis que je te connais.

Je lève les yeux au ciel et lui crache :

- Toi, la fermée, je ne t'ai pas dit de parler.

La fille déglutit et baisse les yeux.

Je regarde Ben et Yaëlle et leur dis sarcastiquement :

- Mon cher oncle va arriver, préparez-vous, ça va être mouvementé.

La fille sort un téléphone de sa poche. Je regarde Ben et lui demande :

- Qui lui a donné un téléphone ?

Ben répond :

- Personne, c'est sûrement le sien.

- Et ça ne vous est pas venu à l'idée qu'elle pouvait appeler la police ? Vous êtes vraiment des incompétents.

Je m'approche dangereusement d'elle, mais elle est trop concentrée sur ce qu'elle fait. Je lui arrache son téléphone des mains et l'éclate contre le sol. La fille me regarde et me dit :

- Non, mais ça va pas, tu es complètement taré, ma parole.

J'enprisonne ses lèvres entre mes doigts et lui réponds :

- Je suis fier d'être taré, poupée.

Depuis le premier jour, elle attire le problème. Le problème est que ce que j'ai fait doit être horrible pour elle. Je le regrette, mais je ne peux plus faire marche arrière. Ce qui est fait est fait. Je ne peux donc pas la laisser avec un téléphone dans les mains, pas tant que je ne suis pas sûr qu'elle n'appellera pas la police. Je me questionne depuis combien de temps elle a le téléphone. Elle aurait déjà pu les appeler. Je ferme les yeux, respire un coup, et là, la sonnette de la maison retentit. C'est sûrement déjà les flics. Je regarde Ben et dis :

- Ben, va ouvrir. Yaëlle, amène la fille dans sa nouvelle chambre et enferme-la à l'intérieur.

- Laquelle, me répond Yaëlle ?

- Peu importe tant que ce n'est pas la mienne, lui lançai-je.

Les filles montent à l'étage et là, j'entends une voix masculine que je reconnais facilement : mon oncle Alin. Il entre et me dit :

- Bonjour, Eden.

- Pourquoi as-tu besoin de moi ? lui dis-je.

- C'est les Smith, ils ont ressuscité je crois, me dit mon oncle.

- Impossible, lui répondis-je.

- Si, souviens-toi, ils avaient une fille adoptive, et je pense qu'elle a repris le gang. Et je crois qu'elle veut ma mort. Ça fait trois jours qu'ils me suivent.

- Pardon, ils te suivent depuis trois jours Et toi, tu viens ici, Alin Plus con que toi, il n'y a pas, dis-je en passant la main nerveusement dans mes cheveux. On fait quoi s'ils viennent maintenant ?

- J'y avais pas pensé, me dit Alin.

- Tu es plus adulte que moi, non ? Alors pourquoi tu n'as pas géré toi-même cette galère ? lui dis-je, les sourcils froncés.

- Une personne face à un gang complet, j'aurais jamais survécu, cher neveu, me dit-il en croisant ses bras.

Je m'assois sur le canapé, mets mes deux mains sur mon visage, ferme les yeux et réfléchis à un plan pour les avertir de ne pas s'attaquer à ma famille, la famille Depris. Les Dprs on es  connus sous ce nom. Les Dprs, si c'est bien les Smith, leur fille adoptive voudrait se venger pour le fait que j'ai demandé à tuer ses parents. Je trouve ça plutôt logique, mais encore une fois, on ne s'attaque pas à ma famille. Mais si ce n'est pas eux, cela veut dire qu'on a un autre gang à nos trousses, et c'était un allié des Smith. Tout est possible. Eden réfléchit. J'ouvre les yeux et dis :

- Peu importe qui c'est ou quel genre de gang c'est, on ne s'attaque pas aux Dprs. J'ai un plan.

Éden et le monde magique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant